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100 millions en moins pour les TEC: Pour le PTB, le chaos à Liège aurait pu être évité

100 millions en moins pour les TEC: Pour le PTB, le chaos à Liège aurait pu être évité

Le PTB réagit au rapport de la cour des comptes sur les TEC paru cette semaine. Julien Liradelfo, député au Parlement Wallon, dénonce la perte sèche de presque 100 millions d’euros pour la société de transports en commun wallonne.

“Ce qu’on apprend dans ce rapport est tout simplement scandaleux”, nous rapporte Julien Liradelfo. “Quand on voit toutes les difficultés qu’ont les habitants des communes liégeoises, comme à Herstal, Seraing, Ans, Fléron, ou Liège-ville, à se déplacer en bus ces derniers temps, on ne peut que s’indigner à la lecture de ces chiffres. Le gouvernement précédent a mis en place encore une fois des mesures d’austérité: il a décidé de réduire la dotation qui était prévue dans le contrat de service public signé entre la région wallonne et le TEC. La Cour des comptes estime cette réduction totalement irrégulière, comme on peut le lire aux pages 14 et 15 de ce rapport.”

Le 23 octobre, le député PTB interpellait déjà le ministre Henry (écolo) sur la situation du TEC Liège-Verviers pour demander une subvention d’urgence, refusée par le gouvernement: “ La situation à Liège est catastrophique. Ces dernières semaines, des centaines de voyages ont été supprimés à cause de la pénurie de personnel et des bus vieillissants. Cette situation résulte de la politique d’austérité absurde menée depuis des années. Ces 100 millions d’euros auraient clairement pu servir à recruter du personnel en urgence et à investir davantage dans l’achat de nouveaux bus. Non content d’avoir affaibli les TEC en organisant son sous-financement chronique, nous apprenons maintenant que le gouvernement wallon tirait en plus sur l’ambulance.”

Pour le PTB, le ministre Henry doit, en plus de rendre les 100 millions, revenir sur son refus d’octroyer une subvention spéciale pour le TEC Liège-Verviers qui est dans une situation intenable : “Que ce soit pour le climat, l’emploi ou la mobilité, investir dans le transport en commun c’est investir dans l’avenir. Le gouvernement doit dégager les fonds nécessaire pour développer un service TEC à la hauteur de ces enjeux. Le premier pas dans cette direction doit être le remboursement et l’aide d’urgence pour résoudre la situation à Liège.”