« Dans le courant du mois de novembre, tous les travaux seront terminés », c’est ce qu'a affirmé le bourgmestre de Liège, Monsieur Willy Demeyer (PS), fin août, au micro de Bel RTL.
Et sur le site de la Région wallonne, nous pouvons lire : « 30 novembre 2023 : le Centre-Ville retrouve sa mobilité ».
Nous sommes le 19 décembre et il est très clair que tous les travaux ne sont pas terminés. Le centre-ville est très loin d’avoir retrouvé sa mobilité. La rue Ernest Solvay, à Sclessin, est toujours en gros chantier ; la Place Général Leman, bien encombrée elle aussi. Place de l’Opéra, la circulation automobile et piétonne est toujours très compliquée. Entre la rue Joffre et la place Saint Lambert, c’est un labyrinthe pour piétons et cyclistes. Il est également évident que la circulation pour tous les usagers est fort impactée et dangereuse au niveau de la rue des Aveugles et de la place des Déportés. Cela a par ailleurs des répercussions sur toute la mobilité quai de la Batte. Les travaux rendant le pont Atlas impraticable sont prolongés de six mois.
Et ce ne sont là que les gros points noirs.
Pendant ce temps-là, les Liégeoises et les Liégeois subissent. Suite à la déclaration du bourgmestre, les petits commerçants s’étaient réjouis de pouvoir enfin compter sur une bonne période des fêtes. Ils doivent, cette année encore, endurer d’énormes difficultés d’accès et de circulation au centre-ville durant ce moment important de l’année.
Pourtant, ce calendrier était censé être contraignant pour Tram Ardent. Les habitants, les commerçants, les usagers, les étudiants, les travailleurs, n’ont pas besoin d’effets d’annonce : ils ont besoin de pouvoir se projeter.
Ce 18 décembre, Antonio Gomez Garcia, conseiller communal PTB à Liège, interpellera le bourgmestre, pour lui demander un calendrier réaliste et réel de la fin des travaux impactant la circulation au centre-ville et dans les quartiers.