Le 23 novembre dernier, nous nous inquiétions, une fois de plus, de la situation de la HEL, notamment quant à la sa fusion avec la Haute Ecole Charlemagne. En effet, ni le personnel, ni les syndicats, ni le conseil communal de Liège n'avaient été informés d’éventuelles pertes d’emploi. Le ministre Daerden avait parlé d’économie d’échelle au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles, ce qui n’est jamais bon signe. L'échevin de l'instruction, Jean-Pierre Hupskens (PS) répondait alors ceci (à propos de la fusion) : « les perspectives sont, me semble-t-il, rassurantes, notamment du point de vue des conséquences sur l’emploi ». Et poursuivait ainsi en parlant de la sauvegarde de l’emploi à la HEL : « La situation est sous contrôle, nous restons en-dessous des 100% de l’enveloppe, c’est un élément essentiel et, par ailleurs, je vous le dis, nous ne réduirons pas la voilure davantage par rapport à ce que nous avons déjà procédé comme réorganisation il y a quelques mois d’ici. C’est quelque chose qui me semble impossible et je ne le défendrai pas ».
Sauf qu’en réalité, L'échevin PS avez réduit, voire supprimé, le nombre d’heures de cours donné par plusieurs professeurs, en plein milieu de l’année scolaire. Ces derniers sont furieux de cette modification à la baisse et inattendue de leur contrat. Parallèlement à cela, des étudiants se plaignent qu’il leur manque des heures de cours. Cette façon de faire le ménage, avait pour but de couper, une bonne fois, plutôt que par petits morceaux, plus souvent. Mais il fait les deux ! Malheureusement, c’est légal, mais éthiquement, c’est en-dessous de tout. M. Hupkens veut-il réellement positionner l’enseignement communal liégeois à l’avant-garde des attaques contre les travailleurs ?
D’autre part, cela fait des années que les procès-verbaux de la commission paritaire locale ne sont plus publiés et accessibles aux conseillers communaux. Nous demandons de la transparence, et donc, que cela soit de nouveau le cas, comme pour les réunions de l’organe de gestion.
Ce lundi 19 février, nous interpellerons également l'échevin pour lui demander s'il va permettre aux professeurs de continuer leur contrat de travail jusqu’en juillet, avec le nombre d’heures prévu lors de leur engagement en septembre.
Sophie Lecron et Céline Fassotte
Conseillères communales PTB