Notre programme pour faire de Liège une ville plus sociale
Une ville de culture
Liège foisonne de créativité artistique. Que ce soit en rue, en salle, en musique, en peinture, en théâtre de tous temps, bénévoles ou professionnels, la Cité ardente regorge de talents et de richesses artistiques. Nous aspirons à une politique qui rende les loisirs, le sport et la culture populaires dans le vrai sens du terme : accessibles à tous, et avec la participation de tous. L’art, la culture et les loisirs permettent l’épanouissement des enfants, des jeunes et des adultes et élargissent leur réseau social. La culture ne doit pas être un marché, il faut trouver un sain équilibre entre, d’une part, l’événementiel et, d’autre part, une offre culturelle à la portée de tous les habitants de la ville. Nous soulignons l’importance de l’art dans les musées, théâtres et salles de concert. Nous voulons aussi le faire entrer dans les écoles, les établissements de soin, les quartiers, les rues et les espaces publics. Nous voulons également favoriser une culture démocratique et à dimension humaine où chacun, peu importe son origine, peut vivre et exprimer sa propre culture. Nous prenons parti pour une culture populaire et progressiste. Une culture qui encourage l’esprit critique, la solidarité, l’entraide et qui interroge le présent.
Pour cela, il faut donner des moyens de vivre décents à nos artistes afin qu’ils ne dépendent pas uniquement du bon vouloir du « marché » pour savoir si oui ou non une œuvre a le droit d’exister. Il faut aussi des espaces pour pouvoir s’exprimer. Qu’est ce qu’une société qui n’octroie comme seul « statut » à ses artistes que celui d’être reconnu comme chômeurs ? Un « statut » de plus en plus mis sous pression par de multiples contrôles afin d’en chasser les artistes. Or, pour créer, il faut du temps, de l’espace, de la liberté. Les pouvoirs publics en général, liégeois en particulier, doivent jouer un rôle plus important pour garantir ces conditions.
Un. Un meilleur accès à la culture
- Nous investissons davantage dans la culture et l’art à dimension humaine : accessibles et abordables.
- Nous rendons les musées liégeois accessibles gratuitement. S’ils peuvent le faire à Londres, nous le pouvons aussi.
- Nous élargissons l’offre et abaissons les prix autant que possible dans le volet social de l’offre culturelle, par exemple l’article 27 pour tous les allocataires sociaux et petits revenus.
- Nous diversifions la programmation de nos centres culturels pour qu’ils s’adressent à toutes les couches de la société. Nous engageons des programmateurs venant de différents horizons pour que tous les habitants de la ville bénéficient d’une offre culturelle riche et dans laquelle ils peuvent se reconnaître.
- Nous enseignons l’art et la culture dans nos écoles, pas seulement dans le cadre d’excursions, d'activités extra-scolaires, mais comme une partie intégrante du programme en accordant une attention particulière à la diversité culturelle. Nous intégrons toutes les disciplines artistiques dans cette offre avec des enseignants formés et des cours appropriés.
- Nous impliquons les artistes dans les quartiers, en concertation et collaboration avec les habitants, à qui nous permettons l’accès aux pratiques artistiques.
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L’accès à l’art et à la culture est encore trop difficile pour de trop nombreux habitants de notre ville, l’augmentation du prix des activités culturelles est un frein réel. La langue peut aussi être un obstacle important, ou l’appartenance à une minorité ou à une catégorie défavorisée que la programmation ignore.
Les subsides ne sont pas seuls à pouvoir améliorer cet accès, pensons aussi à la digitalisation des réservations ou à l’accessibilité en transport en commun à des heures plus tardives.
Londres a voulu augmenter la fréquentation des musées nationaux en rendant l’entrée gratuite. Ça a été un véritable succès. Depuis 2001, le British Museum, la Tate Modern, la National Gallery et quatre autres musées ainsi que des centres culturels sont accessibles gratuitement et la fréquentation a augmenté de plus de 10 %. Ce sont surtout les pensionnés qui en ont profité, mais également les travailleurs non qualifiés. Avec l’augmentation du nombre de visiteurs, certains ont découvert un intérêt évident, une passion et ont invité leur famille, amis, voisins... pour d’autres visites, concerts, et représentations.
Le PTB Liège s’est ainsi par exemple inquiété de l’avenir de l’Archéoforum de Liège, une infrastructure monumentale de 84 x 44 mètres, en dessous de la place Saint-Lambert. De la Préhistoire aux périodes les plus récentes, chaque étape de la riche histoire de Liège s’y trouve illustrée par des vestiges archéologiques. Mais le constat est malheureusement toujours là : le musée peine à attirer un grand nombre de visiteurs et stagne à 18.000 visiteurs par an. Nous nous étions opposés à la réduction du nombre de guides de 5 à 2,5 postes. Actuellement il y a 2 équivalents temps plein et des étudiants. La réduction de personnel a été justifiée par la Ville par la mise en place de tablettes numériques. Il nous semble justement que ces guides sont indispensables pour rendre vivante une visite du site : suivre sur une tablette numérique ne remplace pas l'échange avec le visiteur pour susciter sa curiosité, pour questionner sa compréhension de l'histoire ou simplement pour répondre à ses interrogations. C’est primordial en matière d’emploi également.
Concernant l’accessibilité à la culture, nous sommes aussi régulièrement intervenus pour dénoncer la politique tarifaire des Ardentes, bien trop chères pour permettre aux jeunes Liégeois d’y participer facilement. Qu’a répondu le bourgmestre aux interpellations de notre conseiller communal Mehdi Salhi ? « Les jeunes qui veulent aller aux Ardentes n’ont qu’à y travailler ». C’est inacceptable.
Deux. Des moyens et espaces suffisants pour les acteurs de l’art et de la culture
- Nous ne travaillons pas que sur base d’appels à projets, mais faisons aussi confiance aux acteurs culturels pour qu’ils organisent leur fonctionnement à plus long terme. Nous favorisons les contrats programmes avec de véritables moyens financiers et humains.
- Nous fournissons un accompagnement et une aide administrative aux institutions culturelles qui le souhaitent.
- Nous voulons des infrastructures dans les quartiers, où les jeunes peuvent développer leur créativité artistique, l’écriture, la peinture ou la musique.
- Nous mettons en place un réseau urbain d’expression avec des dizaines de murs d’expression libres à Liège pour faire du graffiti et valoriser l’art urbain.
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L'enveloppe budgétaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles ne permet pas une réelle politique culturelle populaire et démocratique. Nous appuyons les demandes du secteur concernant les aides à l'équipement technique, système de ventilation, chauffage, etc. Nous pensons notamment aux collectifs Le Mensuel, le Théâtre Arlequin, le Corridor, la Chaufferie ainsi que les petites structures et ASBL très accueillantes et souvent gratuites et qui nécessitent un accompagnement financier adapté à leurs besoins. Il leur est devenu presque impossible d’assurer leur fonctionnement à long terme, leur pérennité est en danger. Le maintien des subventions structurelles est une question de survie pour nombre d’associations et de professionnels. Les petites structures ne peuvent être pénalisées et les subventions doivent être augmentées. Nous voulons sortir du système « Appel à projet », aussi énergivore qu’aléatoire. Ce temps qui file actuellement dans la paperasse, c’est du temps qui n’est pas consacré aux projets artistiques et culturels.
Le PTB soutient les actions de Still Standing et les revendications de Solidarité Culture Liège : « la mise en place d’une politique culturelle transparente et à l’écoute des réalités du terrain, la publicité du budget culturel et de l’attribution des subsides, la création d’un véritable guichet d’informations dédié à la culture ».
Le secteur culturel et artistique réclame la création d’un véritable échevinat de la Culture avec une politique culturelle adéquate, avec un budget conséquent, du personnel en suffisance afin de répondre aux demandes et aux défis pour une grande ville de près de 200 000 habitants.
Lors de la crise du COVID, nous sommes d’ailleurs intervenus à plusieurs reprises au Conseil communal (22 octobre 2020, 22 avril 2021, 26 juin 2021) et au Conseil provincial (28 octobre 2020) pour soutenir le secteur culturel et associatif liégeois mis à mal par la crise. Ce secteur très dynamique a eu besoin d’aides pour les installations d’aération et pour le chauffage.
En tant que ville de culture, nous voulons aussi que la Ville elle-même s’engage à octroyer des moyens suffisants pour les acteurs de l’art et de la culture afin qu’ils puissent se consacrer au processus créatif au lieu de passer leur temps à faire du financement participatif ou la course aux appels à projet.
Trop souvent, le milieu de la culture court derrière une fréquentation et une rentabilité élevées. Nous voulons contrer cette dynamique qui contraint ce secteur à adapter la programmation à la fréquentation et à la rentabilité. Le domaine de la culture ne se limite évidemment pas aux grandes structures les plus connues. Il faut considérer leurs actions, le public qu’elles touchent et le fait qu’elles donnent ou non un rôle important à l’art et aux artistes. La transparence dans l’attribution des subsides est primordiale et doit être équitable ; les petites structures centrées sur le local sont pourvoyeuses d’emploi mais aussi d’expériences et d’accompagnement pour les jeunes artistes. Elles sont aussi une vie indispensable à la santé de la culture liégeoise.
Et il faut des espaces suffisants pour les acteurs de l’art et de la culture. Pour cela, une vision et une volonté politiques sont nécessaires, mais, malheureusement souvent absentes. Dernièrement, la mise en vente du bâtiment des Chiroux a à nouveau démontré cette absence de vision de nos autorités publiques pour le secteur culturel, et leur préférence à brader nos outils publics aux promoteurs les plus offrants. Heureusement, les citoyens se sont mobilisés et organisés pour revendiquer un autre projet pour le bâtiment des Chiroux. Le collectif « We are Chiroux » a vu le jour et à réussi à imposer une autre vision. Finalement, sous la pression populaire, la Province de Liège à renoncé à la vente du bâtiment. C'est une belle victoire de la mobilisation du collectif, car c'est bien grâce à sa ténacité que nos Chiroux échappent aux barons de l'immobilier. Le collège provincial a finalement décidé que les services provinciaux occuperont une partie des lieux, et il a ouvert la porte à la co-construction d'un projet culturel sur une autre partie du bâtiment avec l'organisation d'un concours.
Trois. Respect pour les travailleurs de l’art et de la culture
- Nous investissons dans des postes de concierge, de personnel de cafétéria, d’ouvriers qualifiés, personnel d’entretien, régisseur, costumier… Les pouvoirs publics ont trop économisé sur ces postes ces dernières années. Nous assurons des emplois dignes au lieu de statuts précaires.
- Nous favorisons l’insertion professionnelle des jeunes artistes sortant de nos écoles supérieures (ESA), en les engageant dans les institutions culturelles liégeoises (Théâtre de Liège, Orchestre philharmonique, Opéra, Le Boverie, etc).
- Nous attirons l’attention sur une charge de travail raisonnable pour les travailleurs du secteur de la culture et en assurons le respect.
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Nous voulons que les employeurs du secteur traitent leurs travailleurs avec respect et prennent des mesures proactives contre l’augmentation de la charge de travail qui découle d’années de coupes budgétaires, en engageant du personnel supplémentaire, surtout en période culturelle dense, festivals, tournages.
La défense d'un vrai statut d’artiste sortirait de la case chômage. Un statut de plus en plus mis sous pression par de multiples contrôles en tous genres afin de chasser les artistes de ce statut. Or, pour créer, il faut du temps, de l’espace, de la liberté. La défense de ce statut est évidemment une compétence fédérale, les députés PTB sont déjà intervenus à de multiples reprises sur le sujet au parlement fédéral. Ces dernières années, des dizaines d’artistes à Liège se sont vu signifier la fin de leur droit par une interprétation plus restrictive de la part du FOREM. Grâce à la mobilisation des artistes et des syndicats, une réforme dudit statut a été obtenue, mais le gouvernement de la Vivaldi tente de rendre l’accès au statut pour les jeunes artistes plus difficile et, pour les autres, le maintien du statut s’est complexifié. Nous maintenons la pression sur ce dossier afin que la reconnaissance d’un vrai statut d’artiste soit une réalité. Nous entendons par « artiste » tous les travailleurs nécessaires à une création artistique, du régisseur au costumier, metteur en scène, éclairagiste, roadie...
Quatre. Respect pour les bénévoles
- Nous valorisons le statut de bénévole en prévoyant un encadrement, une formation, un soutien suffisant et reconnaissons leur nécessité pour le secteur associatif et culturel.
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Les loisirs organisés locaux et accessibles reposent souvent sur des bénévoles. Pensons aux clubs sportifs locaux, clubs de randonnées, associations musicales et troupes de théâtre amateurs, mouvements de jeunesse, associations de personnes âgées… La politique de la Ville doit bien davantage soutenir le travail bénévole au lieu de considérer les associations comme les exécutantes de la politique des autorités communales. Les moyens et l’énergie nécessaires sont modestes comparés aux grands projets de prestige. D’innombrables associations et groupes doivent rassembler des fonds en organisant le financement participatif, des soirées de soutien, des ventes de pâtisseries, des fêtes, des appels à projet. Organiser des soirées devient difficile aussi en raison du manque de salles de qualité à un prix abordable, voire gratuites.
Nous défendons le bénévolat, car nous savons qu’il enrichit la société. Nous sommes aussi attentifs à ne pas supprimer des emplois réguliers pour les remplacer par des bénévoles, ce qui est une solution d’économie qui, à terme, dessert la culture et fragilise les emplois dans le secteur.
Prévoyons un encadrement, une formation, un soutien suffisant et reconnaissons leur nécessité pour le secteur associatif et culturel.
Cinq. Un réseau dense de bibliothèques en ville et un accès aux livres numériques
- Nous garantissons un nombre suffisant de bibliothèques dans tous les quartiers de la ville. Actuellement, il y a 12 bibliothèques communales pour 29 quartiers. La bibliothèque communale d’Angleur n’a toujours pas retrouvé de locaux dignes de ce nom, deux ans après les inondations de l’été 2021. Celle d’Outremeuse a disparu avec les travaux à la piscine. Avec le déménagement de celle des Chiroux à Bavière au B3, il ne reste plus aucune bibliothèque communale au centre-ville.
- Nous facilitons l’accès aux bibliothèques tant pour les jeunes que pour les personnes handicapées, les personnes âgées, les nouveaux arrivants, à ceux qui sont illettrés ou touchés par la fracture numérique. Nous ouvrons les bibliothèques à des services spécifiques tels que des écrivains publics.
- Nous investissons dans la diversité culturelle des catalogues de livres. Les moyens actuels doivent servir à garantir une offre plus large.
- Nous voulons aussi développer l’accès des Liégeois à une large gamme de livres numériques.
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Il y a aujourd’hui 12 bibliothèques communales pour 29 quartiers. C’est trop peu. D’autant plus que la bibliothèque d’Angleur est toujours sans local et ce, depuis les inondations de l’été 2021. La bibliothèque d'Outremeuse, accolée à la piscine communale, a disparu lors des travaux à la piscine. De plus, avec le déménagement de la bibliothèque des Chiroux à Bavière, il n’y a plus aucune bibliothèque communale au centre-ville.
Le personnel professionnel et dévoué de ce service essentiel à la population se sent comme le parent pauvre de la culture à Liège.
La bibliothèque remplit des fonctions importantes, qui la définissent comme telle. Une bibliothèque est d’abord un espace où les gens peuvent se rencontrer et organiser des activités. C’est un lieu pour les personnes victimes de la fracture numérique, où trouver du soutien et l’accès à des ordinateurs et des écrivains publics. La richesse d’une bibliothèque s’évalue aussi quant à la diversité de son catalogue. Vient ensuite l’expertise : le personnel sur place qui possède des connaissances spécifiques. Dernier aspect, l’ancrage local. Les liens avec les associations culturelles évidemment, mais aussi avec le milieu de l’enseignement et les services sociaux. La fermeture d’une bibliothèque touche toujours d’abord les couches sociales les plus vulnérables, les moins mobiles et qui maîtrisent le moins les technologies digitales.
Dans cette optique, le déménagement de la bibliothèque des Chiroux retient toute notre attention. À lire les interventions de toute sorte consacrées à cet événement de taille, à entendre l’avis de l’un ou l’autre employé des bibliothèques, une chose ressort avec évidence : il est souvent question d’urbanisme et d’architecture au sujet desquels les commentaires vont bon train, dans un sens ou dans l’autre, mais pas de « lecture publique ». À force de ne voir nulle part l’expression « lecture publique » exprimée d’une manière ou d’une autre, on reste avec une question simple : à quelle sauce sera mangée, effectivement, la bibliothèque, ses livres et ses lecteurs ? La « lecture publique » est pourtant une conquête démocratique fondamentale, le résultat d’un combat populaire. Dans le partage des connaissances, du savoir, des arts, celui de la lecture fut l’une des dimensions majeures des luttes émancipatrices et révolutionnaires du siècle dernier. À cet égard, la situation en centre-ville de la Bibliothèque des Chiroux avait pleinement son sens et son déménagement à la périphérie, soi-disant proche, un danger potentiel. Si l’idée de décentraliser la culture est en soi nécessaire, indispensable, afin de faire vivre ou revivre les quartiers, si elle est, dans l’absolu, un gage, parmi d’autres, d’une démocratie active, il est clair qu’en l’espèce, il ne s’agit pas de cela. On ampute le centre-ville d’une activité majeure pour la replacer en des lieux excentrés.
Nous suivons de près ce dossier et plaidons pour le maintien d’une bibliothèque de taille au centre-ville.
En parlant de décentralisation justement, nous plaidons pour le maintien de l’ensemble des bibliothèques de quartier et l’ouverture d’une bibliothèque dans chaque quartier et l'engagement de personnel compétent. Nous plaidons pour des heures d’ouverture accessibles à des personnes qui travaillent. Nous étudions aussi la possibilité d’ouvrir de nouvelles antennes, comme dans le quartier Sainte Marguerite par exemple.
Nous voulons aussi développer un large catalogue de livres numériques.
Six. Davantage de salles de qualité
- Nous louons les salles de la ville à des tarifs démocratiques, voire gratuitement pour les organisations et les associations culturelles.
- Nous ouvrons le patrimoine urbain et les écoles aux organisations, aux artistes et aux expériences.
- Nous découvrons des alternatives créatives locales aussi pour les activités de quartier.
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Liège manque cruellement de salles publiques de qualité et abordables financièrement pour l’organisation d’événements socioculturels. Le plus souvent, la réservation d’un local prend des mois. Nous plaidons pour que la Ville assure elle-même une offre large et de qualité de salles accessibles, voire gratuites.
Il faut également veiller à ce que les artistes aient des espaces de travail suffisants. De bons exemples existent, comme La Chaufferie, Le Corridor, Jacadi…. Les salles d’exposition font aussi défaut pour les travaux expérimentaux et autres qui ne sont pas proposés dans les galeries privées. Elles permettraient à des formes diverses d’expressions artistiques nouvelles de trouver leur place, comme par exemple les ateliers temporaires mutualisés en soutien à la création (Rhiz[H]ome-CRC) et (Jacadi-CRC).
Nous voulons prendre à bras le corps le problème de bâtiments inoccupés (voir chapitre « Une ville où chacun est bien logé »). Commençons par utiliser les bâtiments commerciaux vacants pour organiser des expositions et des représentations en collaboration avec les habitants du quartier.
Sept. Pas de salles de complexes de cinéma multisalles supplémentaires
- Nous ne mettons pas en danger les salles de cinéma présentes au centre-ville.
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Liège a la chance d’avoir sur son territoire des salles de cinéma qui se trouvent encore dans son centre-ville. Elles sont notamment gérée par l’ASBL « Les Grignoux » qui met également à la disposition du public des films moins visibles dans le circuit purement commercial. L’établissement de nouvelles salles mettrait en danger les salles encore présentes au centre-ville. Le PTB soutient les projections de films dans les quartiers, en salle ou en extérieur. Cela contribue à rapprocher le citoyen du cinéma et de la culture et crée du lien et de la dynamique dans les quartiers.