Notre programme pour faire de Liège une ville plus sociale
Une ville juste à l’ère numérique
Liège pourrait être une « ville intelligente », une Smart City. Une ville où tout le monde peut compter sur des services communaux de qualité supérieure et faciles à utiliser, où l’on peut discuter librement et décider de l’avenir du quartier et avoir le droit de regard sur tout ce qu’exécutent les autorités communales. Hélas, actuellement, ces dernières préfèrent utiliser les nouvelles technologies pour pouvoir contrôler tout ce que font les citoyens ; pour économiser sur les services communaux, ce qui fait qu’ils deviennent moins accessibles. De cette façon, le progrès rendu possible par les nouvelles technologies profite presque exclusivement à un petit groupe. Nous voulons renverser la barre. Nous voulons utiliser les possibilités des technologies « intelligentes » afin d’améliorer l’existence quotidienne des Liégeois et de laisser s’exprimer librement la voix de chacun.
Un. Renforcer sur le plan digital le fonctionnement démocratique de la ville
- Nous donnons aux citoyens un droit de regard sur les décisions de la Ville en visualisant bien clairement les priorités communales dans le budget de la Ville et en rendant disponibles les informations à ce propos.
- Nous créons un outil digital éthique dans lequel les Liégeois peuvent faire mention anonymement de l’une ou l’autre fraude.
- Nous misons sur la participation réelle avec des référents numériques accessibles à propos de points politiques concrets.
- Nous créons une large plate-forme démocratique où les citoyens peuvent faire des propositions, en discuter et les soumettre au vote.
- Grâce à une plate-forme, nous assurons la participation des jeunes. Nous leur permettons également, à l’école, de se familiariser à la participation numérique dans leur quartier ou au niveau de l’école.
- Les plateformes en ligne de la Ville (Open data, sites web, applications) regroupent toutes les informations nécessaires pour les citoyens. Ces plates-formes doivent être et rester aux mains de la communauté.
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Le smartphone a changé notre vie. Il y a de grandes chances que vous soyez en train de lire ceci sur un téléphone de ce genre. Puis, vous utilisez peut-être une autre application pour trouver votre chemin vers le centre-ville, ou pour chercher l’heure du prochain bus. Dans ce bus, vous envoyez sans doute un message à la personne que vous devez voir pour lui dire que vous serez un peu en retard du fait que vous êtes en train de lire un programme électoral passionnant.
Aujourd’hui, grâce à l’incorporation de toutes sortes de nouvelles technologies, notre téléphone mobile est devenu bien plus qu’un simple appareil pour téléphoner, il a fini par jouer un grand rôle dans votre vie quotidienne. Mais, à l’instar de toutes les formes de progrès technique, cet outil peut être utilisé d’une autre façon. Les applications peuvent nous suivre ou nous espionner sans que nous ne l’ayons demandé ou à notre insu. Notre travail peut devenir inutile du jour au lendemain, parce qu’une application nous a remplacés. Et alors, la nécessité nous pousse à aller travailler pour une grosse firme étrangère où nous recevons des ordres via une autre application. Via notre smartphone, les grandes entreprises cherchent toutes les informations possibles (des « données ») sur nous et les personnes de notre entourage. Ces informations valent de l’or, car, en les analysant, les entreprises découvrent comment elles peuvent nous vendre leurs produits de la meilleure manière qui soit. Plus elles détiennent de données, mieux elles parviennent à nous faire acheter et plus elles peuvent faire de profit. C’est pourquoi elles cherchent en permanence de nouvelles façons de collecter toujours plus de données sur nous tous.
Nos villes aussi essaient de devenir plus « intelligentes ». C’est possible de toutes sortes de façons. Ainsi, des services digitaux peuvent rendre l’administration de la commune plus efficiente et plus proche des Liégeois. Et des capteurs en rue peuvent rendre la circulation plus fluide. Sur des plates-formes en ligne, la Ville pourrait atteindre plus facilement les citoyens et les faire participer aux décisions. Ou rendre sa politique plus transparente. Les nouvelles technologies peuvent également contribuer à rendre possible la transformation écologique à laquelle aspire notre planète.
À Liège, les autorités communales choisissent l’autre voie. Elles utilisent la numérisation pour supprimer des emplois et, de la sorte, remplacer des services, jusqu’alors assurés par des personnes, par des processus automatiques inaccessibles à bien des Liégeois. Se garer sous un capteur, faire un tour en recourant au service Vélo, passer dans le champ d’une caméra de la police, se connecter au Wifi public ou signaler son changement de domicile en ville, être verbalisé par une scan-car : chaque fois, vous introduisez de nouvelles données personnelles. Ces données peuvent également être utiles. En les collectant, nous pouvons par exemple mieux faire concorder les transports publics avec les heures auxquelles les gens en ont besoin. Ou, avec ces données, nous pouvons vérifier qui a besoin d’un complément d’aide ou proposer également cette aide de façon automatique.
En fait, toutes ces données, nous les créons nous-mêmes. Aussi est-il d’une extrême importance qu’elles soient utilisées dans notre intérêt à tous, et non pas contre nous tous. Il n’a pas échappé non plus à nos autorités communales qu’il pouvait se passer bien des choses avec ces données. Et les autorités se réfugient dans le plus grand silence dès qu’il s’agit des images de caméra pas exemple.
Nous devons saisir le potentiel des nouvelles technologies pour améliorer la vie de tous les Liégeois. Nous pouvons par exemple utiliser la technologie de la banque de données pour établir une liste de toutes les habitations à louer de la ville et les faire évaluer par les utilisateurs. Nous pouvons développer des applications novatrices de sorte que les jeunes puissent exécuter leurs tâches de nouvelles manières plus souples. Nous pouvons ouvrir des écoles de sorte que des ordinateurs soient bel et bien disponibles comme dans des bibliothèques. Nous pouvons relier entre elles les différentes banques de données de la Ville afin d’apporter de façon proactive un soutien aux ménages quand ils y ont droit, au lieu d’attendre qu’ils introduisent une demande.
La Ville de Liège peut être une innovatrice sociale qui s’intéresse aux besoins dans les quartiers et invite des concepteurs créatifs à imaginer des solutions high-tech ou low-tech. De la sorte, nous pouvons également éviter que les services publics digitaux de demain soient déjà marchandisés aujourd’hui. Bien des entreprises spécialisées dans les technologies disposent de certaines techniques pour pouvoir repérer des problèmes. En travaillant à partir de la base et de façon participative, la Ville peut déceler les vrais problèmes qui ont besoin de solutions. Il n’y a plus alors qu’à collecter des données en se focalisant sur un but bien précis. Cela va à l’encontre de la tendance à vouloir contrôler en permanence le plus de gens possible. Cela empêche les abus et favorise le respect de la vie privée. Et, alors, la Ville elle-même garde le contrôle des gens et organismes qui collectent certaines données en ville et garde la main sur la supervision.
Au lieu de faire de la politique de coulisse dans notre ville, nous utilisons la technologie pour ouvrir toutes grandes les fenêtres de l’Hôtel de Ville. Nous rendons accessibles les décisions de la Ville, par exemple, en établissant les budgets avec clarté et en rendant disponibles pour plus ample analyse les données qu’ils recèlent. C’est alors que l’on pourra impliquer véritablement les citoyens et les associations. Nous créons également un outil numérique et éthique dans lequel chaque citoyen peut faire état des pratiques frauduleuses de certains hauts fonctionnaires, tout en préservant son anonymat.
La participation doit être la pierre angulaire. Les autorités communales actuelles se moquent pas mal du débat en ville. Nous voulons précisément renforcer ce débat. C’est pourquoi nous aménageons une plateforme de démocratie où tout le monde pourra faire des propositions, les discuter et les voter. De même, nous organisons nous-mêmes, régulièrement, des référendums sur des points concrets. Ils sont accessibles dans les quartiers, tant en ligne que hors ligne.
En ville, aujourd’hui, les jeunes ont à peine une voix. Nous leur donnons la parole dans leur milieu de vie et en ville. Pour cela, nous lançons une plate-forme de participation mobile et accessible sur laquelle ils peuvent donner leur vision de la ville et la discuter. De même, nous lançons des projets dans les écoles de la Ville afin de donner la parole aux jeunes dans leurs établissements, et ce, de façon numérique.
Nous sommes confrontés à plus de 200 caméras en ville qui enregistrent tous nos mouvements. C’est pourquoi nous rendons publics les algorithmes qui sous-tendent les analyses des caméras afin de contrôler comment elles se font. Nous exigeons une stricte interdiction des méthodes de profilage racial ainsi que des techniques comme la reconnaissance du visage qui violent la vie privée de tout le monde. Nous créons aussi une banque publique de données de toutes les interventions résultant des images des caméras, en mentionnant leur motivation.
Deux. Des services communaux intelligents et faciles à l’emploi
- Nous rendons l’administration de la Ville et ses services publics plus simples et plus transparents en impliquant les agents communaux.
- Nous utilisons le temps libéré par la digitalisation pour mieux assister la population et rendre accessibles les services publics.
- Nous garantissons l’accessibilité en envisageant le numérique de manière inclusive. L’expérience d’utilisation doit être centrale dans le passage aux nouvelles technologies.
- Nous utilisons les nouvelles technologies pour informer les Liégeois de ce qu’il faut faire dans leur quartier ou rue ou de ce que la Ville peut signifier pour eux.
- Nous relions les diverses banques de données de la Ville afin de rechercher qui a droit à du soutien. Sur une plate-forme en ligne, nous simplifions également la façon d’obtenir ce soutien.
- Nous assurons le passage des services communaux vers des softwares open source.
- Tous les softwares que la Ville développera ou fera développer pour son compte sont rendus disponibles en open source.
- Nous remettons sur pied le réseau wifi de la Ville en s’appuyant sur le déploiement de la fibre optique.
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Les autorités communales actuelles ont tiré parti de la technique numérique pour complexifier l’utilisation des services communaux. Pire, la Ville de Liège a connu quatre années sans publication de ses comptes publics à cause d’un problème de logiciels informatiques. Nous utilisons la digitalisation précisément pour renforcer les services communaux, les rendre plus accessibles et les faire correspondre entre eux. Quant au temps qui sera libéré grâce à la réduction de la charge administrative, nous faisons en sorte que le personnel communal le consacre à assister les gens et à rendre les services plus accessibles à tout le monde.
Quand nous développons de nouvelles technologies, l’accessibilité est une préoccupation centrale. Nous le faisons en diversifiant le contact avec les citoyens. Nous faisons en sorte qu’il y ait la même qualité de service par un accès en ligne accessible pour les Liégeois férus de technologie, que par un accès hors ligne accessible aux guichets de la Ville tenus par des agents communaux. Ainsi, personne ne reste sur la touche.
Même lorsque nous ne savons pas que nous avons besoin de la Ville, celle-ci peut être là pour nous. En reliant entre elles plusieurs banques de données de la Ville, nous pouvons facilement découvrir quel service est utile pour qui. Ainsi, nous pouvons travailler de manière proactive et tenir les citoyens au courant d’informations utiles et même leur apporter de l’aide automatiquement, de façon simple, là où ils y ont droit.
Nous voulons que la Ville revienne sur sa décision d’octobre 2014 et adopte des logiciels open source dans toutes ses activités. En effet, le collège a, depuis, décidé de revenir à de coûteuses licences Microsoft. Le conseiller communal Raoul Hedebouw s’y était alors opposé car « c’était se jeter dans la gueule d’une multinationale informatique qui a le monopole sur la technologie et qui coûtera un maximum à la Ville de Liège ». Au contraire, le PTB avait alors plaidé pour une utilisation de solutions « open source ». Cela permet de garantir son indépendance vis-à-vis des grandes entreprises technologiques internationales.
Les nouveaux programmes de la Ville seront donc créés eux aussi en open source. Alors, les citoyens et associations pourront continuer à travailler avec des applications pour améliorer ces programmes et il n’y aura plus de doute sur ce qu’il advient des données personnelles. C’est la condition pour rendre durable une innovation IT ouverte. Nous développons l’application de la Ville pour la rendre plus intuitive, plus interactive et plus efficace. Nous participons également au développement de l’application App-elles pour lutter contre les violences faites aux femmes et le harcèlement de rue.
Enfin, nous remettons sur pied le réseau wifi de la Ville en nous appuyant sur le déploiement de la fibre optique. En effet, la majorité PS-MR a décidé de mettre fin au wifi gratuit en ville fin 2019. Les 700.000 euros investis en 2014 au moment du lancement ont été jetés à la poubelle. Pourtant le besoin de wifi gratuit est encore plus criant aujourd’hui. Il est aussi rendu plus simple et moins cher à déployer depuis l’extension du réseau de fibre optique. Les bâtiments publics seront également équipés de wifi public gratuit.
Trois. Garder en mains propres notre information
- Dans la collecte de données dans des endroits publics, nous garantissons la vie privée et la sécurité. Ainsi, nous optons pour des technologies s’articulant autour du principe de « privacy by design », de sorte que les données ne peuvent pas être détournées pour d’autres objectifs.
- Du fait que ces données publiques nous appartiennent à toutes et tous, nous devons les garder dans des mains publiques. Nous veillons à ce que leur utilisation se fasse de façon transparente.
- Nous collectons toutes les données communales, des autorités communales ou originaires des lieux publics, d’une façon ouverte et structurée au sein d’une banque centrale de données qui permet leur réutilisation par tous les citoyens.
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Dans une ville intelligente truffée de capteurs et de caméras, nous créons en permanence, par nos allées et venues, de nouvelles informations sur ce que nous faisons. Du fait que ces données proviennent de nous tous, elles nous appartiennent également à tous. C’est pourquoi nous misons sur des données ouvertes, non seulement de tous les services communaux, mais aussi de toutes les données en provenance des lieux publics ou d’initiatives communales. Nous collectons toutes ces données dans une banque de données et selon une structure ouverte claire. Aussi, la Ville doit-elle se montrer transparente sur toutes ses données et indiquer clairement comment et à quoi elle les utilise.
Enfin, nous assurons la sécurité selon le principe de « privacy by design », qui, lors de la collecte de données, ne retient que les informations fondamentales et enrichit les métadonnées nécessaires.
Si nous nous y prenons de façon intelligente, ces données peuvent être d’une grande utilité. Aussi encourageons-nous les services communaux, les citoyens et les associations à se mettre au travail avec elles. Ici, il importe toutefois que nous continuions à savoir ce qui est fait de ces données et que les nouvelles données générées par ces applications se retrouvent dans la nouvelle banque de données ouverte en vue d’utilisations futures. C’est pourquoi nous soumettons l’utilisation des données à l’obligation de travailler selon le principe d’« open source, architecture ouverte, normes ouvertes et données ouvertes ».
Quatre. Travailler à la mise en place d’une société digitale sociale
- Dans l’enseignement, nous faisons en sorte que les jeunes puissent déployer bien vite leur créativité technologique, et nous leur permettons d’avoir accès aux outils techniques et informatifs à cette fin.
- Nous organisons des sessions accessibles sur la technologie de sorte que tout le monde puisse y participer et puisse tirer parti au maximum de ses droits numériques.
- Nous soutenons les organisations de la Ville afin d’innover dans leur fonctionnement par des solutions technologiques adaptées.
- Nous installons l’Internet rapide, ouvert et gratuitement accessible dans les lieux et bâtiments publics.
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Des projets numériques peuvent renforcer l’inégalité sociale dans la ville. Des projets qui entendent générer rapidement de gros profits excluent automatiquement les concitoyens moins nantis financièrement. C’est pourquoi nous stimulons le développement de projets publics qui profitent à tout le monde et nous faisons en sorte de créer une ville intelligente inclusive.
Dans les écoles nous misons sur la créativité autour de toutes sortes d’adaptations technologiques afin de former les jeunes pour qu’ils disposent de savoir-faire pour développer des innovations à venir. Mais aussi pour que tous les jeunes puissent tirer profit d’expériences positives en participant à des innovations digitales. Dans les bibliothèques et centres publics, nous accompagnons les Liégeois afin qu’ils puissent pleinement tirer parti de leurs droits numériques.
Nous soutenons les associations de notre ville pour innover également dans le cadre de leur fonctionnement avec les solutions technologiques adaptées. La Ville peut jouer un rôle en collectant les « bonnes pratiques » et en faisant développer les applications par les nombreuses organisations que compte notre cité.
Enfin, la technologie, naturellement, doit être disponible à tous. La Ville doit mettre en place un Internet rapide, gratuit et ouvert, surtout dans les lieux publics.
Cinq. La Ville comme innovatrice sociale
- Dans les nouveaux projets, nous partons des besoins des citoyens et, dans ce cadre, nous décidons des solutions high-tech ou low-tech qui conviennent le mieux. En cela, nous choisissons l’option comportant le moins de danger pour la vie privée.
- Nous développons une plate-forme de toutes les habitations à louer de Liège. Les locataires pourront y recevoir des informations, nouer des contacts avec des propriétaires et évaluer des logements.
- Nous stimulons le développement de « fab labs » (laboratoire de fabrication) sociaux innovants où des organisations coopératives expérimentent de nouvelles formes de production durables et locales.
- Nous transformons la ville en une ville sociale intelligente. Nous faisons en sorte que Liège devienne une pionnière dans l’innovation sociale digitale. Nous participons au développement d’une plateforme communale ouverte que d’autres villes pourront également utiliser et étendre à leur tour.
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Pour la Ville, un rôle important est réservé à l’innovation de nouvelles adaptations et technologies. Mais les autorités communales actuelles abandonnent complètement ces tâches au libre marché et aux investisseurs à risque. Toutefois, elles s’empressent de collecter tous les subsides possibles. De ce fait, les projets numériques qui apparaissent sont très rarement sociaux. Nous faisons partir l’innovation en ville des besoins et c’est à partir de là aussi que nous cherchons des solutions, tant high-tech que low-tech. Nous choisissons ici les options comportant le moins de risques pour la vie privée.
Nous créons une plate-forme de l’habitat locatif dans laquelle tous les logements de la ville sont enregistrés. Sur cette plate-forme, tout locataire peut se mettre en quête d’un nouveau logement. Les bailleurs et propriétaires, eux, peuvent agrémenter la page de leur habitation à l’aide de photos et d’infos. Le locataire peut vérifier si le logement respecte bien les labels de qualité requis, mais il peut également découvrir les remarques des précédents occupants. Sur la plate-forme, le locataire peut se concerter directement avec le propriétaire et signer un contrat numérique en toute sécurité. Tout ce qu’il faut savoir de cette proposition se retrouve dans notre deuxième chapitre : « Une ville où chacun est bien logé ».
Nous stimulons le développement de fab labs (laboratoire de fabrication) sociaux novateurs, dans lesquels des organisations coopératives expérimentent de nouvelles formes de production écologique et locale. Nous voulons qu’en même temps que d’autres villes belges et étrangères, Liège prenne les devants pour renforcer les citoyens et les associations et qu’ils restent eux-mêmes les propriétaires des fruits du progrès technologique. Nous voulons transformer la ville en une cité socialement intelligente qui utilisera la technologie pour rendre vraiment Liège aux Liégeois. Nous voulons que Liège se mue en pionnière de l’innovation digitale sociale.