Notre programme pour faire de Liège une ville plus sociale
Une ville qui inclut le handicap
Une société solidaire et diverse doit ouvrir un champ infini de possibilités. Avec le PTB, nous voulons une société inclusive, qui ne laisse pas seules les personnes porteuses de handicap. Nous devons penser ensemble le monde de demain et le construire de manière à ce que tout le monde ait une place.
Nous ne voulons pas laisser chaque famille seule face à la difficulté que peuvent amener certaines situations. L’inclusion des personnes handicapées dans la société passe par une prise en charge collective et structurelle du handicap. Pour y parvenir, des moyens conséquents sont nécessaires à chaque étape de vie des personnes en situation de handicap. Ces personnes (particulièrement fragilisées) et leurs proches doivent être aidées, guidées et accompagnées tout en respectant leurs demandes et leurs besoins spécifiques. De plus, les personnes en situation de handicap doivent être parties prenantes des décisions qui les concernent. Ce sont elles qui connaissent le mieux leur problématique.
Le handicap est une matière transversale, elle touche tous les aspects de la vie, dès la naissance. Et les difficultés se rencontrent à toutes les grandes étapes de la vie. Pour le PTB, la société doit offrir aux personnes en situation de handicap des solutions à ces problèmes, en partant des réalités et en ayant pour objectif que chaque personne en situation de handicap puisse déployer tout son potentiel.
Enfin, nous devons créer une ville qui lutte contre l’isolement. Des parcs, des bâtiments, des transports, des rues accessibles physiquement, qui facilitent la circulation et la vie sociale. Les travaux du tram qui durent depuis des années rendent la vie difficile à beaucoup de gens. Pour les personnes qui présentent des difficultés à se déplacer déjà en temps normal, cette situation est inhumaine. Nous devons penser à chaque aspect de la ville qui rendrait l’accessibilité difficile pour certaines personnes et la modifier pour que tout le monde puisse circuler librement.
Un. Une éducation inclusive, dès l’entrée en crèche
- Ouverture d’une crèche inclusive à Liège, à l’instar de la crèche Zarafa de Laeken qui accueille à la fois des enfants sans handicap et des enfants sourds/malentendants. Avec l'objectif à long terme de généraliser cette pratique à toutes les crèches de la commune, en mettant en place la formation nécessaire pour le personnel.
- Assurer au personnel éducatif - de la crèche au secondaire - une formation adéquate.
- Création d’une première école inclusive, de la maternelle au secondaire.
- Mise en place de processus de dépistages systématiques (comme par exemple l'autisme) dès l’entrée en crèche, pour permettre un diagnostic précoce et un accompagnement adéquat au sein et en dehors de la structure éducative.
- La collaboration des structures éducatives (crèches, écoles...) avec des associations et des services spécialisés pour aider et former le personnel et les parents, si nécessaire
- Assurer aux enfants en situation de handicap l’accès aux plaines de jeux communales et activités parascolaires, dans la même mesure que les enfants sans handicap et au même prix, grâce à l’engagement de personnel formé supplémentaire.
- Sessions d’information et d’éducation à la vie affective et sexuelle à destination des jeunes en situation de handicap, de leurs proches et de leurs parents. À adapter à la spécificité du handicap.
Plus d'informations
Au PTB, nous refusons toute opposition entre les gens, quels qu’ils soient. Au « diviser pour mieux régner », nous répondons par diversité et solidarité. Pour le handicap, nous avons la même façon de voir les choses que pour l’ensemble de notre projet de société : nous voulons partir des besoins des gens.
Nous voulons que des solutions collectives soient mises en place pour développer le potentiel de TOUS les citoyens et citoyennes.
Malheureusement, le constat est très clair : la Belgique ne fait pas assez pour les personnes en situation de handicap. En 2013, la Belgique avait déjà été condamnée par l’Europe pour manque de solutions à l’égard des personnes en situation de grande dépendance. 10 ans plus tard, la situation est loin d’être bonne : le manque de places en écoles spécialisées est criant; aucune politique d’inclusion, ni d’aides structurelles n’est mise en place. Liège n’offre qu’une poignée d’appartements aménagés sur l’ensemble du territoire, largement insuffisante par rapport à la demande. L’accès aux bâtiments de la Ville ou aux transports en commun reste pratiquement impossible pour les personnes à mobilité réduite. Sans parler de la gestion déplorable des nombreux et interminables chantiers par la Ville, qui rendent les trottoirs inaccessibles pour les personnes à mobilité réduite.
Ce sont souvent les parents et les proches qui sont directement à l’origine des initiatives de soutien et d’accompagnement. Or, le poids du handicap dans une famille est déjà lourd. Que reste-t-il comme temps et comme énergie à ces gens pour être tout simplement des parents ? Ils deviennent éducateurs, leveurs de fonds, formateurs, psychologues, gestionnaires de dossiers. Et même si le bienfait collatéral est que toutes structures créées sur base du besoin de son propre enfant deviennent aussi bénéfiques à quelques autres enfants ou personnes au profil similaire, cela reste des initiatives individuelles. La solution est d’impliquer les usagers dans les choix, dans la construction de projets, de les considérer comme des acteurs à part entière mais ne pas faire reposer sur eux la réussite du projet.
Une inclusion réussie est un projet de société ambitieux qu’il faut envisager progressivement dans un cadre global et collectif. Et qui demande des moyens à la hauteur du défi. Mais aussi un changement important de mentalité, sur lequel nous devons d’ores et déjà travailler via des projets-pilotes qui permettront d'évaluer la situation et d’ajuster le tir en fonction d’expériences concrètes. L’inclusion dès la crèche demande des réponses à de nombreuses questions et s’inscrit dans une réflexion plus générale sur l’enseignement dans notre société. Avec les revendications de 15 élèves par classe en primaire et d’une école inclusive-pilote, le PTB veut avancer vers un projet de société où l’école ne prépare pas à être uniquement adapté au monde de l’entreprise. Ce que nous défendons, c’est une école où chacun a sa place et chacun peut apprendre, avancer à son rythme, contribuer activement aux apprentissages qui lui sont proposés. Une grande majorité d’enfants porteurs de handicap peuvent tout à fait suivre un enseignement classique, à condition qu’un certain nombre de conditions préalables soient remplies : adaptation des salles de classe, mais, surtout, plus d’enseignants ayant une formation adaptée. Cela signifie évidemment davantage de ressources financières pour l’éducation qui est déjà chroniquement sous-financée. Des mesures structurelles doivent être prises pour rendre les établissements, mais également l’apprentissage, accessibles à tous, notamment en adaptant la pédagogie aux élèves.
Concrètement, inclure les enfants en situation de handicap à la crèche et à l’école demande de répondre à plusieurs questions, mais cela ne peut se faire hors d’une réflexion globale. Et s’il est une réalité que tous les enfants ne tireront pas forcément parti d’une inclusion, c’est aux parents et à l’enfant lui-même d’en décider.
Tout au long du parcours de l’élève, un système de dépistage doit également être mis en place. Cet accompagnement (pro-)actif du personnel éducatif et paramédical présent dans l’école permet un diagnostic précoce et une prise en charge immédiate, à l’école et dans le lieu de vie. L’enjeu est réel : le diagnostic et la prise en charge collectifs du handicap (qui sont aussi à améliorer) dès le plus jeune âge va contribuer à réduire les inégalités que subissent de plein fouet les familles touchées par le handicap. Bien sûr, cela implique aussi d’avoir du personnel en suffisance pour assurer ce travail.
Deux. Le droit à un logement adapté
- Nous voulons créer des structures publiques d’accueil pour les personnes de grande dépendance.
- Nous prévoyons dans les logements sociaux et publics un quota de 5% de logements adaptés aux PMR. Nous mettrons en œuvre des projets de rénovation pour arriver à ces quotas.
- Nous permettons la vie en semi-autonomie dans les logements publics, via des logements, collectifs ou non, avec un service public gratuit d’Aide à la Vie Journalière.
- Nous permettons, pour ceux qui le souhaitent, le maintien à domicile grâce à des aides médicales, sociales et psychologiques octroyées par la commune.
Plus d'informations
Quand les personnes handicapées grandissent, sont en âge de quitter l'école et leur famille, le logement devient une question-clé. À Liège, Le Logis Social, comme la Maison Liégeoise, ne possèdent que quelques unités de logements sociaux adaptés aux PMR. Alors que plus de 30% de la population liégeoise connaît des problèmes de mobilité liés à la maladie, à l’âge, à un handicap provisoire ou définitif. Et, avec le vieillissement de la population, ce problème va devenir encore plus aigu. Le délai d’attente moyen pour un logement social adapté d’une ou deux chambres varie entre un et trois ans, et, pour les logements de trois chambres, ce délai est encore plus long.
Les communes ont ici un rôle prépondérant à jouer : elles peuvent mettre à disposition des habitants fragilisés des bâtiments et/ou des terrains dédiés à des logements adaptés.
Par ailleurs, le PTB préconise que la commune prenne aussi en main la mise sur pied de centres d’hébergement pour les personnes en situation de handicap qui ne peuvent résider dans un logement de manière autonome. En effet, les centres de ce type sont très peu nombreux à Liège et l’âge adulte et le placement en centre riment souvent avec éloignement de la famille. Nous pensons que, pour maintenir des liens familiaux intenses et positifs, sans surcharger les parents et les proches, les centres d'hébergement de proximité sont des solutions intéressantes à bien des égards. Par ailleurs, l’ouverture de centres de ce type favorise l’inclusion des personnes en situation de handicap dans les quartiers familiers, ainsi que la création d’emplois communaux de proximité.
Notre idée est que ce sont les parents et les personnes handicapées elles-mêmes qui ont la main pour choisir une solution : ils doivent être impliqués dans le choix. Si, par exemple, une famille choisit le maintien à domicile (au lieu d'un centre d'hébergement), on doit pouvoir mettre des choses en place pour que ça se passe bien. Il faut donc pouvoir mettre à leur disposition un panel de solutions diversifiées. Le maintien à domicile fait partie de ces solutions et doit être rendu possible par, ici aussi, la création d’emplois publics (personnel de soin et d’accompagnement).
Trois. L’emploi : un droit pour toutes et tous
- Nous instaurons et veillons au respect d'un quota de minimum 5% de travailleurs en situation de handicap dans les services publics communaux, la police et le CPAS. Nous réalisons régulièrement une étude sur l’état des lieux de la situation objective de l’emploi des personnes handicapées et prenons des sanctions en cas de non respect de cette règle.
- Nous définissons un plan avec des objectifs à court et moyen terme et les moyens supplémentaires nécessaires pour pouvoir atteindre le quota de minimum 5 %.
- Afin d'atteindre ce quota, nous prévoyons un parcours d’orientation et de formation adapté aux personnes en situation de handicap. De plus, nous veillons à avoir des postes accessibles et prenons des mesures, si nécessaire, pour qu’il y en ait dans tous les services.
Plus d'informations
En Belgique, le taux de personnes entre 15 et 64 souffrant d’un handicap est de 9%, et 23% d’entre elles ont un emploi. Toutefois, seulement la moitié d’entre elles ont un emploi adapté à leurs besoins. Ce chiffre est très bas si on le compare à la moyenne européenne qui est de 50,8%. Encore plus, si on le compare au taux d’emploi moyen en Belgique qui est de 72%.
On le sait, l’emploi est un outil important pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées dans notre société, mais également un moyen de développement personnel. En effet, en plus d’être un lieu de socialisation, se rendre utile à la société à travers son travail permet aussi une valorisation individuelle et sociale. Avoir un emploi permet d’atteindre une certaine autonomie, notamment financière, et de lutter ainsi contre la pauvreté des personnes handicapées.
L’emploi est un facteur d’émancipation financier mais aussi psychologique et émotionnel : il est donc indispensable dans un projet d’inclusion. Et cette revendication peut être mise en lien direct avec la revendication du PTB de la réduction collective du temps de travail. Avec 30 heures par semaine, la charge d’un emploi est plus facile à supporter pour le travailleur, qu’il soit porteur de handicap ou non. L’emploi, comme nous l’envisageons, est un facteur d’inclusion mais il permet aussi un investissement dans la vie associative, dans les loisirs, dans d’autres activités qui permettent l’émancipation.
Liège est très en retard dans le domaine de la mise à l’emploi. On trouve pourtant un bon exemple en la matière juste de l’autre côté de la frontière : en France, il existe un quota de 6% pour toutes les entreprises publiques et privées de plus de 20 salariés depuis 1987. Avec sanctions financières à la clé si le quota n’est pas respecté. Résultat : en France, le pourcentage d’emploi des personnes en situation de handicap est pratiquement trois fois plus élevé qu’en Belgique !
Le PTB a déposé une proposition de résolution en ce sens au Parlement bruxellois. Mais elle a été refusée par les partis traditionnels. Ils ne veulent pas entendre parler de sanctions. Or, sans sanctions, il est illusoire de croire que des entreprises dont le seul but est la rentabilité vont accepter d'engager des personnes porteuses de handicap.
En attendant que cette législation change au niveau régional et fédéral, nous voulons que la Ville de Liège se donne comme objectif d'atteindre un quota de 5% de travailleurs handicapés dans les services publics communaux, la police et le CPAS.
Quatre. Des espaces, des transports et des services publics accessibles
- Nous rendons tous les bâtiments publics accessibles aux PMR.
- Nous formons le personnel communal afin d’accueillir de manière adaptée les personnes en situation de handicap, quel qu’il soit, et les rediriger vers le service adéquat.
- Nous faisons connaître le service communal AccessPlus, point de contact central pour tous les citoyens en situation de handicap, mais aussi leurs proches et leurs familles. Ce guichet doit informer et accompagner les personnes en matière de logement, d’éducation, d’emploi et les mettre en relation, si nécessaire, avec services et associations adaptés de la commune.
- Lors des nombreux événements festifs et informatifs organisés par la Ville, nous prévoyons des aménagements spécifiques : accessibilité aux PMR, traduction en langue des signes, signalétique adaptée au handicap visuel et mental...
- Nous octroyons des chèques « culture » pour les personnes en situation de handicap.
- Lors de travaux de rénovation de voirie, nous prévoyons des trottoirs adaptés aux PMR.
- Nous octroyons des chèques-taxis pour les personnes en situation de handicap. Nous mettons également à disposition des taxis sociaux, notamment le soir et le week-end.
- Nous permettons aux bus scolaires desservant les écoles spécialisées d’utiliser les voies prioritaires, pour limiter le temps de trajet des enfants fragilisés.
Plus d'informations
Une commune inclusive, c’est une commune qui tient compte de tous ses habitants, quelle que soit leur spécificité. Pour le PTB, cela doit se traduire dans tous les aspects de la vie publique : services communaux, transports, événements festifs, informatifs ou culturels. Le premier pas vers cette commune accessible est la mise sur pied d’un point de contact central pour tous les citoyens en situation de handicap, mais aussi leurs proches et leurs familles. Ce guichet doit informer et accompagner les personnes en matière de logement, d’éducation, d’emploi et les mettre en relation, si nécessaire, avec services et associations adaptés de la commune. Et le personnel de la commune dans son ensemble doit être sensibilisé à la question du handicap.
Aujourd’hui, trop souvent, les personnes en situation de handicap sont démunies face aux autorités et ne trouvent pas leur chemin dans le dédale de l’administration. Outre le point de contact centralisé, tout le personnel communal susceptible d’entrer en contact avec des personnes en situation de handicap doit bénéficier d’une sensibilité et d’une petite formation adéquate pour éviter des situations de rejet ou d’incompréhension mutuelle. Une signalétique adaptée doit également être instaurée dans les bâtiments communaux (administration, bibliothèques, centre culturel...) et lors des événements organisés par la commune. Partout où c’est possible, l’information doit être rendue plus accessible : le site de la commune doit aussi exister en version simplifiée et accessible aux malvoyants pour être compréhensible de tous, des pictogrammes doivent indiquer les activités de la commune accessibles à tous les publics... La commune est le premier lieu du vivre-ensemble : tous les efforts doivent être faits et tous les moyens mis en œuvre pour que l’espace commun soit réellement commun à tous.
Cinq. Handicap et démocratie : une voix et une place pour chacun
- Nous créons le poste d’une personne de référence dans chaque mairie de quartier et au sein de la Cité administrative qui accompagne les personnes en situation de handicap dans leurs démarches administratives.
- La commune recense les besoins des personnes handicapées : nombre de personnes porteuses de handicap, quels types de handicap, etc.
- La commission communale consultative des personnes handicapées se réunit plus régulièrement, elle est impliquée et ses avis sont respectés.
- Nous associons les personnes en situation de handicap aux différents travaux qui les concernent directement (voirie, logement…).
- Nous lançons des campagnes de sensibilisation et d’information de la commune sur le handicap et les différents aspects qui y sont liés. Mieux se connaître, c’est mieux vivre ensemble.
- Nous rendons le site Internet de la commune accessible aux personnes porteuses de différents types de handicap.
- Les réunions du conseil communal sont sous-titrées en audio-description sur les écrans de retransmission dans le hall prévu pour le public et sur les vidéos en ligne.
Plus d'informations
Notre vision d’une société inclusive repose sur celle défendue par l’ONU dans sa convention relative aux droits des personnes handicapées. L’Article 19, consacré à l’autonomie de vie et inclusion dans la société stipule que « Les États Parties à la présente Convention reconnaissent à toutes les personnes handicapées le droit de vivre dans la société, avec la même liberté de choix que les autres personnes, et prennent des mesures efficaces et appropriées pour faciliter aux personnes handicapées la pleine jouissance de ce droit ainsi que leur pleine intégration et participation à la société ».
Pour le PTB, la société doit offrir un panel de possibilités de solutions dans lequel les personnes effectuent un choix positif et non un choix par défaut. Par exemple, si des parents choisissent l’enseignement à domicile, ce doit être un choix parce qu’ils considèrent que c’est mieux pour leur enfant, et non parce qu’il n’y a pas d’école adaptée au handicap de leur enfant.
Il s’agit donc de faire participer les personnes handicapées aux décisions qui les concernent directement, à titre individuel, mais aussi, de manière plus globale, aux décisions qui les touchent de manière collective : aménagements publics, logement, ouverture de places dans des structures éducatives.
Dans chaque commune, cela se traduirait concrètement par un conseil consultatif des personnes porteuses de handicap, dont les avis sont contraignants, et pris en compte lors des votes au conseil communal. Or, peu de ces avis aboutissent au conseil communal. Nous souhaitons réunir plus souvent cette commission consultative, la renforcer et, surtout, promouvoir la publicité de ses avis et se battre pour leur mise en pratique.
Outre le fait que les personnes en situation de handicap doivent, au niveau de la commune, recevoir des informations complètes sur les services et droits dont ils bénéficient, le défi de la société inclusive se relève aussi avec les personnes dites valides. Car, on le sait : la peur et la méconnaissance sont également des facteurs de rejet et les autorités publiques ont le devoir de lutter contre la discrimination au sein de la population. À cet égard, la commune doit mener régulièrement des campagnes d’information et de sensibilisation, y compris dans les écoles mais pas uniquement, et diffuser un message positif et inclusif, se focaliser sur le potentiel des personnes en situation de handicap et sur la richesse de la diversité.