Notre programme pour faire de Liège une ville plus sociale

Une ville sans profiteurs

La ville est un domaine public financé par de l’argent public, c’est-à-dire par l’ensemble des contribuables. Cet argent est précieux et doit être géré correctement. Profiteurs, escrocs et spéculateurs n’ont pas leur place dans une administration communale. Nous rendons l’administration communale transparente et claire, nous fondons un Bureau de la transparence et de l’éthique. Nous communiquons toutes les décisions selon le « principe de transparence » (en s’inspirant du modèle suédois, « l’offentlighetsprincipen ») : en rendant publics les revenus et le patrimoine de tous les administrateurs et mandataires communaux.

Il n’y a aucune raison que cela reste secret. Il faut par ailleurs mettre un terme aux salaires exorbitants et injustifiés dans les régies, sociétés communales ou intercommunales. Nous proposons de réduire le salaire du bourgmestre de Liège de moitié. Les intercommunales à la structure complexe et à la gestion privatisée doivent être remplacées par de nouvelles entreprises intercommunales d’utilité publique, à dimension urbaine et à dimension humaine, autrement dit des entreprises citoyennes publiques 3.0. Nous voulons également mettre un terme à la confusion d’intérêts et définitivement bloquer le carrousel entre mandats privés et mandats publics et combattre le phénomène des « portes tournantes ». Pour le PTB, dans les cinq années suivant l'exercice d'un mandat public, le mandataire ne peut accepter de mandat (ou autres relations) avec des banques, multinationales et sociétés cotées en Bourse. En d’autres mots, nous voulons remplacer la politique du profit par une politique qui s’appuie sur un engagement clair en faveur de la société et de l’intérêt public dans la cité.
Un exemple frappant de cette politique du profit, est le multimillionnaire François Fornieri. L’homme d'affaire qui a trempé dans le dossier Nethys, qui a reçu 56 millions € d'argent public de ses copains, et qui a plusieurs autres dossiers de justice sur le dos.

Cet homme semble penser que Liège est à sa disposition. Imposer une sculpture devant son hôtel Bocholtz à l'arrière de l'îlot Saint-Michel sans autorisation, s'accaparer des sentiers publics qui existent depuis le 18ème siècle dans son jardin à Rocourt, imposer de son appartement une immense sculpture visible de la place Cathédrale. Avec une terrasse de 700 mètres carrés, l’espace est trop grand, dit-il, il faut le meubler ! Et avec le soutien des autorités communales PS-MR, s’il vous plaît, qui laissent Liège être la cour de récréation de ce type d’individu. On retrouve François Fornieri aux quatre coins de Liège, comme aux quatre coins du monde des affaires et de la finance.

Un. Réduire le salaire du bourgmestre de Liège de moitié et mettre un terme aux salaires exorbitants injustifiés

  • Nous réduisons le salaire du bourgmestre de la Ville de Liège de moitié pour atteindre 75 000€ bruts par an, c’est-à-dire deux fois le salaire médian d’un travailleur en Belgique. 
  • Nous rendons publique la rémunération des hauts fonctionnaires des sociétés communales, intercommunales ou paracommunales selon le principe de transparence. Cette rémunération doit également être justifiée.
  • Nous plafonnons l’ensemble des rémunérations de tout mandataire communal à 126 000€ brut par an, soit un maximum de trois fois le salaire médian d’un travailleur en Belgique. Nous n’acceptons aucune exception ni dérogation au règlement communal qui sera pris en conséquence. 
  • Nous limitons les traitements dans les sociétés communales, intercommunales ou paracommunales aux seules fonctions exécutives en lien avec la gestion quotidienne. La participation aux conseils d’administration ne doit donner droit qu’à un jeton de présence lié à la présence effective de l’administrateur. 

Plus d'informations 

Deux. Servir, pas se servir : stop aux privilèges des élus et transparence dans les cabinets échevinaux

  • Nous voulons une transparence sur les avantages en nature et les privilèges dont bénéficient le bourgmestre, les échevins et les chefs de l’administration communale. 
  • Nous voulons que cessent les privilèges des élus de la majorité tels que l’octroi d’une voiture, d’un chauffeur, de carte essence, de places de parking gratuites toute l’année... Ils ont un salaire déjà déconnecté de la réalité, aucun privilège supplémentaire.

Plus d'informations 

Trois. Exigence d’exemplarité, pas de condamné en justice parmi les échevins 

  • Nous voulons rompre avec l’impunité pour les mandataires publics condamnés. Un membre du collège communal, échevin et donc dans l’exécutif au niveau local doit être démis de ses fonctions en cas de condamnation. 
  • S’il y a appel de cette décision de justice, alors la personne doit être suspendue le temps de l’appel.

Plus d'informations 

Quatre. Bureau de la transparence et de l’éthique

  • Nous mettons en place un Bureau de la transparence et de l’éthique qui doit être indépendant et chargé d’assurer la bonne gestion des deniers publics de la Ville, de lutter contre la corruption et d’empêcher tout conflit d’intérêts. Des plaintes peuvent aussi être déposées auprès de ce bureau.
  • Ce bureau est également chargé de contrôler les sociétés externes qui ont signé un contrat avec la Ville et de vérifier qu’elles ne pratiquent pas le dumping social ou environnemental et n’ont pas de filiales dans les paradis fiscaux. Une chose qui ne sera désormais plus possible.
  • Chaque fonctionnaire et chaque citoyen peut déposer une plainte pour abus ou corruption. Les lanceurs d’alerte sont désormais protégés.
  • Les affaires Publifin-Nethys, les condamnations pour conflit d'intérêt, détournement d’argent public… et toutes les casseroles du PS et des autres partis traditionnels nous démontrent à quel point le contrôle est nécessaire.

Plus d'informations 

Cinq. Instaurer un principe de transparence de la part des mandataires politiques

  • Nous instaurons un principe de transparence comme cela se fait en Suède (« offentlighetsprincipen »). En vertu de ce principe, la publicité de toutes les décisions, procédures réglementaires ou législatives et communications officielles est une obligation légale.
  • En vertu de cet « offentlighetsprincipen », nous voulons également rendre publics, les mandats publics et privés, le patrimoine et les rémunérations des hommes et femmes politiques , comme cela se fait en Suède.
  • Les membres des cabinets du bourgmestre et des échevins sont rendus publics et soumis aux mêmes principes de transparence. De même que tous les hauts responsables administratifs comme le directeur général et le directeur financier.

Plus d'informations 

Six. Mettre en place de nouvelles entreprises intercommunales, autrement dit des entreprises citoyennes publiques 3.0

  • Nous fermons une série de sociétés anonymes et sociétés de placement obscures gravitant autour des entreprises d’utilité publique et ouvrons le débat sur la création de nouvelles entreprises citoyennes publiques 3.0.
  • Nous remplaçons les intercommunales à la structure complexe par des entreprises intercommunales d’utilité publique à dimension urbaine et à dimension humaine.
  • Nous organisons des entreprises communales et des partenariats intercommunaux publics, transparents, démocratiques et soumis à un contrôle strict. Nous investissons dans des services sociaux, durables et d’utilité publique.
  • Les nouvelles entreprises communales et intercommunales sont transparentes et organisées démocratiquement comme des entreprises citoyennes publiques 3.0. Des entreprises de citoyens pour les citoyens, soumises à un contrôle démocratique direct, avec des conseils d’administration élus, des représentants des associations d’utilisateurs, des représentants syndicaux et de la société civile, et des citoyens directement élus.

Plus d'informations 

Sept. Appliquer le décumul intégral

  • Nous voulons que la commune applique le décumul intégral à l’ensemble du collège communal sans exception : aucun cumul possible avec tout autre mandat exécutif, mandat de député ou mandat privé.
  • Nous voulons que l’opposition soit représentée dans toutes les sociétés communales, intercommunales ou paracommunales. Et que cela puisse se faire par la désignation de citoyens et pas uniquement avec des mandataires.

Plus d'informations 

Huit. Période tampon entre l’exercice d’un mandat public et d’un mandat privé.

  • Nous voulons instaurer une période tampon entre l’exercice d’un mandat public et d’un mandat privé, que ce soit pour le passage d’un mandat public vers un mandat privé ou inversément.
  • Cette période doit durer au minimum 5 ans.

Plus d'informations