Notre programme pour faire de Liège une ville plus sociale

Une ville verte, une ville qui respire

Qui pense, en évoquant Liège, à la verdure, à la tranquillité et au bon air ? Ce n’est pas parce que nous sommes habitués à autre chose qu’une telle ville ne serait pas possible. Transformer la Cité ardente en un endroit où la vie est saine et agréable demande en effet de l’imagination et de la détermination, une approche cohérente des diverses sources de pollution de l’air ainsi qu’une mise en corrélation des différentes formes de nature pour rendre tous les quartiers plus agréables. Cette politique doit éviter le plus possible les déchets, et recycler ceux qui existent. Cela vaut aussi pour l’eau, dans un cadre où les pénuries font partie des conséquences plus que probables de la crise climatique à Liège. Notre ville peut être une ville vivable. C’est ce que souhaitent les Liégeois. 

Un. La préservation des espaces verts et parcs de Liège

  • Nous mettons fin à toute velléité d'implantation des sociétés immobilières privées sur le site de la Chartreuse à Grivegnée. 
  • Nous voulons un plan de protection de l’ensemble des espaces verts contre les géants de l’immobilier qui n’ont pas cessé de les menacer ces dernières années (Chartreuse, Bois-l’Évêque, Ry-Ponet, Poumon des Cabayes, Bois d’Avroy, potagers du Thier-à-Liège…). 
    Par exemple en faisant passer ces sites en zone « non-constructible » ou en zone « parc » au plan de secteur, en reprenant leur possession en tant que pouvoirs publics, voire en y établissant des réserves naturelles. 
  • Nous développons une démocratie citoyenne active concernant ces espaces verts 
  • Nous veillons à ce que les Coteaux de la Citadelle restent hors de portée des promoteurs privés éventuels. 

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Deux. Entretenir et protéger la nature en ville

  • Nous revalorisons et renforçons le Service des Plantations de la Ville.
  • Nous mettons fin à la logique des « arbres kleenex » qui détruit des arbres adultes pour planter des jeunes pousses et les laisser mourir. 
  • Nous travaillons à un plan pour verduriser les cours de récréations dans les écoles de la ville.
  • Nous évaluons, via un comité d’experts, l’impact sur la santé des consommateurs des produits cultivés dans les potagers de la ville, comme celui de Bressoux.
  • Nous encourageons la création de jardins communautaires en ville. 
  • Nous veillons à ce que les services de la Ville utilisent systématiquement un produit de désherbage écologique alternatif aux produits très nocifs ordinairement utilisés. 

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Trois. La lutte contre les particules fines

  • Nous renforçons la surveillance des particules fines, en priorité près des crèches, écoles maternelles et primaires, surtout le long des axes routiers.
  • Nous agissons en conséquence.
  • Nous surveillons attentivement les firmes qui transitent par l’Île Monsin et contraignons les plus polluantes à respecter les normes les plus sévères, avec de lourdes amendes à la clé.
  • Nous souhaitons que les abords des écoles et de tous les quartiers résidentiels soient placés en zone 30. 
  • Nous voulons des transports en commun gratuits, et donc plus écologiques et plus sociaux, comme colonne vertébrale de la mobilité (développé dans la partie « Une ville mobile »). 

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Quatre. Un grand plan d’investissement pour rénover l’ensemble des bâtiments publics

  • Nous lançons un grand plan d’investissement pour rénover l’ensemble des bâtiments publics en termes d’énergie et d’isolation. L’Union liégeoise du logement que nous voulons créer (cf. chapitre « Une ville où chacun est bien logé »)  pourrait largement y contribuer.
  • Nous voulons un système de tiers-payant pour l’isolation et les appareils qui économisent l’énergie. Les autorités publiques avancent l’investissement et le consommateur rembourse le prêt par tranches.

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Cinq. Moins de gaspillage, plus de récupération

  • Nous revenons à un service public de ramassage mensuel des encombrants.
  • Nous veillons à ce que le projet d’obligation de conteneur à puce ne revienne pas de sitôt.
  • Nous sensibilisons les entreprises à la quantité de déchets. 
  • Nous organisons un système de récolte et réutilisation de l’eau de pluie pour différents usages, comme le nettoyage des véhicules des services publics. 
  • Nous installons des bulles à huiles usagées dans les quartiers. 
  • Nous organisons un réel débat public sur la question des déchets à Liège.
  • Nous ouvrons des ateliers de réparation communaux pour réparer appareils
    électriques, meubles et vêtements ou pour les démonter et en retirer les pièces réutilisables.Nous soutenons les repair cafés, les marchés d’échange et les magasins de seconde main.
  • Nous créerons, comme service communal, une « banque de la construction », comme lieu de récupération et de stockage de matériaux usagés réutilisables (matériaux de construction, isolation), mais aussi d’outils utiles à la rénovation. 
  • Nous prévoyons un point compost par quartier, où on peut composter des matières organiques avec l’aide de bénévoles, où on peut chercher le compost pour de l’horticulture urbaine.

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Six. Une ville propre 

  • Nous voulons plus de poubelles publiques et une généralisation du tri sélectif.
  • Les dépôts clandestins sont inacceptables, il faut s’y attaquer résolument.
  • Nous élargissons le service des éboueurs et la régularité des collectes de déchets. 
  • Nous multiplions les toilettes publiques gratuites en ville.


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Une ville neutre en carbone

Depuis 2015, Liège est signataire de la Convention des maires qui fixe comme objectif une réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Il est pour nous nécessaire de remplir cet objectif. Car Liège subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique provoqué par la recherche du profit des capitalistes partout à travers la planète. En effet, les vagues de chaleur se font de plus en plus fréquentes. On se souviendra tous bien longtemps des fortes pluies qui ont dévasté notre pays en juillet 2021.

Réduire de 55% les émissions de GEZ est donc une nécessité. Pourtant, au train où va Liège, cet objectif ne sera pas atteint avant 2070. Le Plan Climat que la Ville a mis au point se concentre uniquement sur des solutions individuelles et donc insuffisantes. Une tout autre approche est nécessaire. Imaginez un peu : une ville sans pollution. Une ville qui ne contribue pas au réchauffement de la planète. Une ville avec de l’air propre et de l’espace pour y habiter, y vivre et y travailler. Une ville avec des transports en commun gratuits et beaucoup plus développés. Une ville où les autorités publiques rénovent tous les bâtiments qui sont des passoires énergétiques. Nous en sommes convaincus : en 2050, nous pourrons vivre dans une telle ville. À condition que nous commencions à travailler dès maintenant à ce rêve. En produisant nous-même, en tant que ville, de l’énergie durable pour tous les habitants. En contribuant à la révolution verte, sans laisser personne à la traîne. De la sorte, nous créerons une ville neutre en carbone à la mesure des gens. Copenhague met tout en œuvre pour l’être dès 2025. Alors, qu’attendons-nous encore ?

Un. Une ville à la mesure du climat

  • Nous prévoyons un aménagement du territoire avec des quartiers intégrés où tous les services sont présents, de sorte que le choix énergétiquement le plus économique soit également le plus logique.
  • Nous voulons des transports en commun gratuits, avec une offre beaucoup plus développée, qui soit une véritable alternative à l’utilisation de la voiture à Liège.

  • Nous réalisons un plan de rénovation des écoles et bâtiments publics qui sont des passoires énergétiques. Plutôt que de vendre ces bâtiments, gardons-les sous contrôle public, rénovons-les et utilisons-les.     
  • Nous préparons la ville aux conséquences du changement climatique. Nous misons sur davantage d’espaces verts et de plans d’eau qui pourront absorber de grandes quantités de précipitations et rafraîchir la ville, comme nous l’expliquons dans notre chapitre « Une ville verte ». Nous renforçons aussi les services de secours et en particulier nos pompiers, afin qu’ils puissent intervenir efficacement et avec du matériel adapté en cas de nouvelles inondations. 
  • Nous vérifions si la Ville a placé de l’argent dans des fonds qui investissent dans des carburants fossiles. Si c’est le cas, nous l’en retirons et l’investissons dans notre société publique de production d'énergie verte, la SOCOLIE 2.0.
  • Nous étudions le potentiel d’un réseau de chauffage urbain pour associer la chaleur industrielle excédentaire des industries à la demande en chaleur de la ville.
  • Pour pallier les pics et chutes dans la production d’énergie renouvelable, nous investissons dans des installations de conversion de l’énergie en gaz (« power to gas ») afin de produire de l’hydrogène avec ces excédents d’énergie.
  • Nous élaborons une piste concrète afin d’arriver, en 2040, à l’élimination des émissions de gaz à effet de serre par l’industrie. Nous fixons la chose dans les contrats de concession avec les entreprises. Nous faisons en sorte que le transport des marchandises s’effectue surtout par rail et par les voies navigables. Lors du choix du mode de transport, nous prenons en compte non seulement les coûts mais aussi la nuisance pour l’environnement.
  • En ville, là où nous le pouvons, nous soutenons les initiatives stimulant une économie circulaire à chaînes courtes. Initiatives partagées, « repair cafés » et marchés agricoles locaux peuvent compter sur notre soutien.    


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Deux. Pour une SOCOLIE 2.0, une entreprise d’énergie verte 100% liégeoise

  • Nous recréons une SOciété COopérative LIEgeoise de production d’énergie comme elle a existé pendant 150 ans : la SOCOLIE, mais en version 2.0. Une entreprise publique d’énergie à nous tous. La SOCOLIE 2.0 investit dans l’économie d’énergie et fournit de l’énergie 100 % renouvelable à des prix abordables.  
  • La Socolie soutient les citoyens, associations et entreprises qui veulent placer des panneaux solaires sur leur toit.    
  • La Socolie investit dans des panneaux solaires placés sur les toits de la ville ; la Socolie aménage également de vrais parcs à panneaux solaires.
  • Ceux qui n’ont pas les moyens financiers d’investir dans des panneaux solaires ou dans l’isolation peuvent faire appel à la Socolie en tant que tiers payant.
  • Nous installons des éoliennes sur l’Île Monsin, propriétés de la Socolie, afin de garantir des prix abordables, et étudions d’autres emplacements pour en installer d’autres.    
  • La Socolie répertorie le statut d’isolation des blocs d’habitations et propose des rénovations groupées là où le besoin est le plus grand, éventuellement en tiers payant. Les propriétaires sont invités à isoler leur propriété immobilière.
  • Nous mettons sur pied un réseau intelligent, dirigé informatiquement, avec les divers vecteurs énergétiques ; ce réseau est confié à la Socolie, afin de rendre possible l’interaction entre l’énergie renouvelable et les industries liégeoises.
  • Le conseil d’administration de cette entreprise communale d’énergie Socolie est constitué au moins pour un tiers de citoyens liégeois et pour un tiers de travailleurs de l’entreprise. Ses rapports sont accessibles au public et les assemblées peuvent être suivies en streaming.
  • Les personnes qui collectent les signatures de 1 % de la population liégeoise peuvent mettre un point à l’ordre du jour du conseil d’administration de la Socolie.

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Une ville démocratique

195 000 habitants vivent ensemble à Liège. L’avenir de notre ville n’est pas seulement l’affaire d’un bourgmestre et de huit échevins, et encore moins de quelques agents immobiliers de leurs amis, mais bien de nous tous. Plus il y a d’habitants concernés par la politique de notre ville, plus grands sont la connaissance, l’expérience, les capacités et les moyens collectifs. La participation, entre autres au processus décisionnel, améliore la société. Et c’est essentiel, car tout le monde doit compter. Les gens de toutes les couches de la société et même ceux qui restent généralement invisibles doivent être consultés, informés et impliqués. Peut-on parler de démocratie lorsque l’on se contente de demander aux gens de noircir une case tous les quatre à six ans ? Nous vivons dans une démocratie abîmée par la soif de pouvoir et d’argent de mandataires traditionnels qui veulent préserver leur entre-soi. Nous voulons une démocratie intense, participative, ouverte et directe.

Un. L’accès libre et transparent aux processus décisionnels et une information proactive des autorités communales

  • La participation, entre autres au processus décisionnel, débute par l’information. L’accès à l’information sur ce qui se passe au niveau de la ville doit être garanti pour tous les citoyens.
  • Les plateformes en ligne de la ville (Open data, sites web, applications) regroupent toutes les informations. Ces plates-formes doivent être et rester aux mains de la communauté.
  • Nous améliorons et élargissons le réseau wifi gratuit de la ville. Il doit y avoir des lieux publics où l’on peut aller en ligne gratuitement et sans limites.
  • Nous augmentons la régularité du journal communal d’information et l’ouvrons à l’expression citoyenne. Outre la diffusion toutes-boîtes, nous développons une communication web performante.
  • Nous réinstaurons des panneaux d’affichage public dans tous les quartiers de Liège. Nous renégocions tous les contrats de la Ville avec les multinationales de la pub pour progressivement débarrasser l’espace public de l’affichage publicitaire commercial.

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Deux. Pas de nouveaux projets sans véritable participation

  • La participation, entre autres au processus décisionnel, ne peut se faire sans information et interaction. L’interaction requiert l’ouverture et la flexibilité de la politique et de l’administration.
  • Avec les moyens technologiques actuels, par des plateformes en ligne, la Ville peut organiser facilement et avec objectivité toutes sortes d’enquêtes, de sondages et de votes.
  • La ville a besoin d’espaces publics de rencontre, centrés sur l’information, l’échange et la participation. Ils peuvent être des espaces fixes de rencontre ou des pop-up en fonction de certains projets.

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Trois. Un monde associatif fort

  • Nous voulons une ville à la mesure des gens. Nous la construisons à partir d’en bas, avec tous les habitants, du fait que les gens s’engagent, collaborent, participent et mènent des actions lorsque c’est nécessaire.
  • Les autorités communales doivent soutenir le monde associatif. Un monde associatif fort est nécessaire pour faire revivre la démocratie.

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Quatre. Faire du conseil communal un organe de débat démocratique

  • Le conseil communal doit être pris au sérieux. Toutes les décisions doivent vraiment y être proposées. Tous les problèmes et défis doivent être mis sur la table pour être discutés.
  • Le conseil communal doit s’ouvrir aux questions et avis d’autres conseils et des citoyens. Ceux-ci doivent également y être invités activement. Outre les interpellations citoyennes, une « heure des questions » doit être prévue en début de conseil.
  • Les contrats entre la ville et les entreprises privées doivent pouvoir être consultés publiquement. Au sein des entreprises communales ou à participation communale, une représentation de l’opposition, du personnel et des habitants est nécessaire.
  • Garantir que la fonction de président du conseil communal ne soit pas confiée à un membre de l’exécutif communal, ni échevins ni bourgmestre.

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Cinq. Des référendums contraignants pour une démocratie directe

  • Le PTB veut que les consultations populaires organisées à l’initiative de 10 % de la population liégeoise soient contraignantes.
  • Les responsables de l’initiative déterminent l’énoncé des questions, il n’y a pas de seuil à la participation.
  • Nous levons l’interdiction de soumettre à la consultation les questions liées au budget et aux taxes communales.

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Six. Des budgets participatifs, des forums de quartier et des forums thématiques pour une démocratie participative

  • La ville dédie 10 % de son budget d’investissement à des budgets participatifs dans les quartiers.
    Comme à Porto Alegre, nous mettons en place une pyramide participative à trois échelons.


           1.L’échelle micro locale, organisée en petits groupes, par immeuble, par rue, par quartier. Ils discutent de leurs problèmes concrets et de leurs souhaits et leur donnent un ordre de priorité. Ils désignent leur représentant à l’échelon supérieur.
            2.Au 2e échelon, on trouve la quinzaine de quartiers de Liège et la dizaine de thèmes portés par la commune. C’est là que sont analysées les demandes de l’échelon premier, et que l’on détermine les priorités globales pour le quartier et pour la thématique. On nomme les délégués au forum de quartier et au forum thématique, dernières étapes de cet échelon. Ces forums désignent les représentants au dernier échelon, le Conseil Communal du Budget Participatif.    
            3.Le Conseil Communal du Budget Participatif est l’échelon supérieur de la pyramide. Il comprend les représentants des forums de quartiers et des forums thématiques, l’exécutif communal et les services publics. Il se réunit fréquemment, pour superviser la démarche et assurer le dialogue avec l’administration communale.
  • Un effort est fourni pour impliquer la population entière dans ce processus nouveau. Outre une communication performante sur le web, il s’agira d’organiser une forte mobilisation dans les quartiers, dans les associations et auprès des divers publics cibles pour des réunions préparatoires à tout ce processus participatif.

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Une ville sans profiteurs

La ville est un domaine public financé par de l’argent public, c’est-à-dire par l’ensemble des contribuables. Cet argent est précieux et doit être géré correctement. Profiteurs, escrocs et spéculateurs n’ont pas leur place dans une administration communale. Nous rendons l’administration communale transparente et claire, nous fondons un Bureau de la transparence et de l’éthique. Nous communiquons toutes les décisions selon le « principe de transparence » (en s’inspirant du modèle suédois, « l’offentlighetsprincipen ») : en rendant publics les revenus et le patrimoine de tous les administrateurs et mandataires communaux.

Il n’y a aucune raison que cela reste secret. Il faut par ailleurs mettre un terme aux salaires exorbitants et injustifiés dans les régies, sociétés communales ou intercommunales. Nous proposons de réduire le salaire du bourgmestre de Liège de moitié. Les intercommunales à la structure complexe et à la gestion privatisée doivent être remplacées par de nouvelles entreprises intercommunales d’utilité publique, à dimension urbaine et à dimension humaine, autrement dit des entreprises citoyennes publiques 3.0. Nous voulons également mettre un terme à la confusion d’intérêts et définitivement bloquer le carrousel entre mandats privés et mandats publics et combattre le phénomène des « portes tournantes ». Pour le PTB, dans les cinq années suivant l'exercice d'un mandat public, le mandataire ne peut accepter de mandat (ou autres relations) avec des banques, multinationales et sociétés cotées en Bourse. En d’autres mots, nous voulons remplacer la politique du profit par une politique qui s’appuie sur un engagement clair en faveur de la société et de l’intérêt public dans la cité.
Un exemple frappant de cette politique du profit, est le multimillionnaire François Fornieri. L’homme d'affaire qui a trempé dans le dossier Nethys, qui a reçu 56 millions € d'argent public de ses copains, et qui a plusieurs autres dossiers de justice sur le dos.

Cet homme semble penser que Liège est à sa disposition. Imposer une sculpture devant son hôtel Bocholtz à l'arrière de l'îlot Saint-Michel sans autorisation, s'accaparer des sentiers publics qui existent depuis le 18ème siècle dans son jardin à Rocourt, imposer de son appartement une immense sculpture visible de la place Cathédrale. Avec une terrasse de 700 mètres carrés, l’espace est trop grand, dit-il, il faut le meubler ! Et avec le soutien des autorités communales PS-MR, s’il vous plaît, qui laissent Liège être la cour de récréation de ce type d’individu. On retrouve François Fornieri aux quatre coins de Liège, comme aux quatre coins du monde des affaires et de la finance.

Un. Réduire le salaire du bourgmestre de Liège de moitié et mettre un terme aux salaires exorbitants injustifiés

  • Nous réduisons le salaire du bourgmestre de la Ville de Liège de moitié pour atteindre 75 000€ bruts par an, c’est-à-dire deux fois le salaire médian d’un travailleur en Belgique. 
  • Nous rendons publique la rémunération des hauts fonctionnaires des sociétés communales, intercommunales ou paracommunales selon le principe de transparence. Cette rémunération doit également être justifiée.
  • Nous plafonnons l’ensemble des rémunérations de tout mandataire communal à 126 000€ brut par an, soit un maximum de trois fois le salaire médian d’un travailleur en Belgique. Nous n’acceptons aucune exception ni dérogation au règlement communal qui sera pris en conséquence. 
  • Nous limitons les traitements dans les sociétés communales, intercommunales ou paracommunales aux seules fonctions exécutives en lien avec la gestion quotidienne. La participation aux conseils d’administration ne doit donner droit qu’à un jeton de présence lié à la présence effective de l’administrateur. 

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Deux. Servir, pas se servir : stop aux privilèges des élus et transparence dans les cabinets échevinaux

  • Nous voulons une transparence sur les avantages en nature et les privilèges dont bénéficient le bourgmestre, les échevins et les chefs de l’administration communale. 
  • Nous voulons que cessent les privilèges des élus de la majorité tels que l’octroi d’une voiture, d’un chauffeur, de carte essence, de places de parking gratuites toute l’année... Ils ont un salaire déjà déconnecté de la réalité, aucun privilège supplémentaire.

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Trois. Exigence d’exemplarité, pas de condamné en justice parmi les échevins 

  • Nous voulons rompre avec l’impunité pour les mandataires publics condamnés. Un membre du collège communal, échevin et donc dans l’exécutif au niveau local doit être démis de ses fonctions en cas de condamnation. 
  • S’il y a appel de cette décision de justice, alors la personne doit être suspendue le temps de l’appel.

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Quatre. Bureau de la transparence et de l’éthique

  • Nous mettons en place un Bureau de la transparence et de l’éthique qui doit être indépendant et chargé d’assurer la bonne gestion des deniers publics de la Ville, de lutter contre la corruption et d’empêcher tout conflit d’intérêts. Des plaintes peuvent aussi être déposées auprès de ce bureau.
  • Ce bureau est également chargé de contrôler les sociétés externes qui ont signé un contrat avec la Ville et de vérifier qu’elles ne pratiquent pas le dumping social ou environnemental et n’ont pas de filiales dans les paradis fiscaux. Une chose qui ne sera désormais plus possible.
  • Chaque fonctionnaire et chaque citoyen peut déposer une plainte pour abus ou corruption. Les lanceurs d’alerte sont désormais protégés.
  • Les affaires Publifin-Nethys, les condamnations pour conflit d'intérêt, détournement d’argent public… et toutes les casseroles du PS et des autres partis traditionnels nous démontrent à quel point le contrôle est nécessaire.

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Cinq. Instaurer un principe de transparence de la part des mandataires politiques

  • Nous instaurons un principe de transparence comme cela se fait en Suède (« offentlighetsprincipen »). En vertu de ce principe, la publicité de toutes les décisions, procédures réglementaires ou législatives et communications officielles est une obligation légale.
  • En vertu de cet « offentlighetsprincipen », nous voulons également rendre publics, les mandats publics et privés, le patrimoine et les rémunérations des hommes et femmes politiques , comme cela se fait en Suède.
  • Les membres des cabinets du bourgmestre et des échevins sont rendus publics et soumis aux mêmes principes de transparence. De même que tous les hauts responsables administratifs comme le directeur général et le directeur financier.

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Six. Mettre en place de nouvelles entreprises intercommunales, autrement dit des entreprises citoyennes publiques 3.0

  • Nous fermons une série de sociétés anonymes et sociétés de placement obscures gravitant autour des entreprises d’utilité publique et ouvrons le débat sur la création de nouvelles entreprises citoyennes publiques 3.0.
  • Nous remplaçons les intercommunales à la structure complexe par des entreprises intercommunales d’utilité publique à dimension urbaine et à dimension humaine.
  • Nous organisons des entreprises communales et des partenariats intercommunaux publics, transparents, démocratiques et soumis à un contrôle strict. Nous investissons dans des services sociaux, durables et d’utilité publique.
  • Les nouvelles entreprises communales et intercommunales sont transparentes et organisées démocratiquement comme des entreprises citoyennes publiques 3.0. Des entreprises de citoyens pour les citoyens, soumises à un contrôle démocratique direct, avec des conseils d’administration élus, des représentants des associations d’utilisateurs, des représentants syndicaux et de la société civile, et des citoyens directement élus.

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Sept. Appliquer le décumul intégral

  • Nous voulons que la commune applique le décumul intégral à l’ensemble du collège communal sans exception : aucun cumul possible avec tout autre mandat exécutif, mandat de député ou mandat privé.
  • Nous voulons que l’opposition soit représentée dans toutes les sociétés communales, intercommunales ou paracommunales. Et que cela puisse se faire par la désignation de citoyens et pas uniquement avec des mandataires.

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Huit. Période tampon entre l’exercice d’un mandat public et d’un mandat privé.

  • Nous voulons instaurer une période tampon entre l’exercice d’un mandat public et d’un mandat privé, que ce soit pour le passage d’un mandat public vers un mandat privé ou inversément.
  • Cette période doit durer au minimum 5 ans.

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Une ville où l’on enseigne

À l’instar des soins de santé, du logement et du travail, l’enseignement est un droit fondamental. Les autorités ont donc le devoir de garantir l’accès à un enseignement de qualité à tout le monde, quel que soit le niveau de revenu. Et cet enseignement doit émanciper, préparer nos enfants à affronter la société d’aujourd’hui et à la transformer, pour un avenir plus juste, solidaire, durable et démocratique. Il doit permettre de découvrir et de développer les talents de nos jeunes, de parfaire leurs connaissances et leur compréhension du monde, de les rendre critiques et résistants, de stimuler leur créativité et leur inventivité pour faire face aux défis de demain. L’enseignement doit également être un levier de l’émancipation sociale et de l’égalité. C’est ambitieux, mais nous n’en attendons pas moins !

Un. Supprimer les barrières financières et rendre effective la gratuité de l’enseignement

  • Nous faisons en sorte que l’enseignement maternel, primaire et secondaire soit gratuit.
  • Nous assurons une alimentation saine, locale, savoureuse et gratuite à l’école, avec des repas chauds gratuits dans le fondamental.
  • Nous faisons en sorte qu’un maximum d’activités extrascolaires (excursions, visites de musées, de fermes pédagogiques, sorties au cinéma, etc) soient rendues obligatoires ET gratuites.
  • Nous intégrons la remédiation dans le temps scolaire. Elle est proposée gratuitement par toutes les écoles de la Ville en collaboration avec les écoles de devoirs et les associations de soutien scolaire.
  • Nous distribuons gratuitement un kit de rentrée scolaire aux élèves du primaire. 
  • Nous régulons le prix des kots sur le territoire de la ville de Liège.

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Deux. Augmenter les chances de réussite en recourant à des classes moins peuplées et en multipliant le nombre d’enseignants

  • Nous instaurons des classes plus petites. En maternelle et dans les deux premières années du primaire, nous limitons le nombre d’élèves à quinze enfants par classe. Dans les années suivantes du primaire et dans le secondaire, nous voulons au maximum vingt élèves par classe. Nous veillons à ce qu’aucune dérogation ne soit délivrée aux écoles.     
  • Avec une mesure forte comme la nomination plus rapide des enseignants temporaires prioritaires, nous améliorons la sécurité d’emploi des jeunes enseignants et renforçons l’attractivité du métier pour lutter contre la pénurie. Nous établissons proactivement des liens avec les sections pédagogiques de la Haute école, ce qui valorise ces dernières et garantit des remplacements rapides au sein des classes.
  • Nous    organisons un pool de remplacement, comme à Bruxelles ou dans le sud-Hainaut. Les nouveaux enseignants qui ne sont pas affectés ont droit à la sécurité de l’emploi pour une année scolaire complète et au salaire pour 12 mois.     
  • Nous voulons garantir l’emploi du personnel et un bon encadrement aux étudiants de la haute école. La fusion prévue avec les Rivageois en 2025 ne doit pas être le prétexte à des économies d’échelle au niveau du personnel. 
  • Nous écoutons activement les propositions des syndicats pour améliorer les conditions de travail des équipes éducatives.


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Trois. Investir dans la rénovation et la construction de nouvelles écoles

  • Nous investissons dans l’isolation thermique et la rénovation des bâtiments scolaires.
  • Nous élaborons un plan pluriannuel de rénovation complet des bâtiments scolaires de la ville de Liège en collaboration avec l’Union liégeoise du logement que nous voulons créer (voir le chapitre « Une ville où chacun est bien logé »).
  • Nous demandons un refinancement du Fonds des bâtiments scolaires de l'enseignement officiel subventionné.
  • Nous investissons pour que les élèves, notamment ceux des filières qualifiantes, puissent travailler avec du matériel moderne.

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Quatre. Ouvrir l’école, pour tous !

  • Nos écoles sont enracinées dans leur quartier et les quartiers sont enracinés dans leurs écoles. Ce lien de réciprocité est à mettre en valeur et à entretenir.
  • Culture et sport sont proposés à l’école et aux alentours.
  • L’école est ouverte aux associations du voisinage. Chaque école établit un plan « garderies ouvertes » pour co-construire avec le monde associatif des activités d’éveil artistique, de     découverte sportive et d’éducation à la citoyenneté. 
  • Chaque école est jumelée à un espace vert ou à une ferme pédagogique. Les élèves co-construisent des projets d’animation dans ces espaces.
  • Les élèves sont impliqués dans des projets communaux. 

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Cinq. Supprimer les inégalités et le « marché » scolaire

  • Nous soutenons et veillons à mettre en place rapidement l’allongement du tronc commun, selon le modèle finlandais, dans lequel les élèves suivent les mêmes cours jusqu’à 16 ans. 
  • Après 16 ans, les jeunes effectuent un véritable choix d’étude en optant pour une filière particulière. Nous veillons à les accompagner dans leur décision.
  • Nous nous insérons dans une politique d’inscription centralisée par zone géographique pour tous les réseaux et niveaux d’enseignement afin que chaque enfant ait une place dans une école aisément accessible (près du domicile ou facile d’accès grâce aux transports en commun) et socialement mixte. 

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Six. Reconnecter l’enseignement à l’autorité publique d’un État démocratique

  • Nous travaillons au niveau national à ne plus avoir qu’un seul réseau public pluraliste et privilégions tout ce qui pourra faciliter la collaboration entre les réseaux au niveau communal.
  • Nous ne laissons aucune place au clientélisme dans le département de l’Instruction Publique.
  • Nous revalorisons le métier d’auxiliaire de vie scolaire.
  • Chaque école récupère un concierge et du personnel d’entretien sous contrat statutaire.
  • Nous supprimons la publicité des enceintes de l’école. Nous privilégions des contrats avec des distributeurs de nourriture éthiques et éco-responsables. Nous avançons vers l’adoption généralisée de logiciels libres dans les écoles.

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Sept. Un enseignement pour la tête, le cœur et les mains

  • Nous misons sur une formation pluridisciplinaire où tout le monde reçoit une solide base de connaissances et de compétences générales, scientifiques et techniques.
  • On consacre autant d’attention aux compétences manuelles, à l’éducation physique, au sport et aux arts (musique, arts plastiques, arts d’expression) dans les horaires de l’enseignement de jour. 
  • Nous assurons l’accès à l’immersion linguistique (anglais, néerlandais, allemand) dans le fondamental et le secondaire en recrutant pro-activement des professeurs afin d’assurer une grille-horaire forte dans la langue étrangère.
  • Nous assurons davantage de cours de natation aux enfants des écoles, en réhabilitant d’anciennes piscines d’écoles et en en construisant de nouvelles.
  • Nous rendons la natation scolaire de nouveau possible pour toutes les années du primaire en assurant la gratuité et en facilitant pour les directions d’école le transport aller et retour au bassin (transport public ou petit bus gratuit).
  • Nous intégrons dans l’enseignement une vision plus critique envers le colonialisme, l’eurocentrisme et le sexisme.
  • Nous désignons dans chaque école une personne de confiance vers qui les élèves pourraient se tourner quand ils sont victimes ou témoins d’actes racistes et discriminatoires ; nous instaurons une procédure claire quand de tels faits sont avérés. 
  • Nous aidons les écoles à mettre en place les deux périodes obligatoires des activités Evras (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle).
  • Nous mettons à disposition gratuitement des protections menstruelles en  partenariat avec l’opération Sang toi libre.     
  • La question de la santé mentale a été mise en exergue par la crise   du COVID 19. Écoute, conseils et prise en charge doivent être organisés au sein des établissements pour permettre aux élèves de grandir, d’apprendre et de s’épanouir harmonieusement. Éviter le décrochage et l’isolement doivent faire partie des priorités. 
  • Nous garantissons que les ROI (règlements d’ordre intérieur) des écoles communales ne soient pas discriminatoires, méprisants ni ambigus. Pour ce faire, nous en co-construisons et actualisons le contenu avec les élèves.     


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Huit. Avancer vers une école inclusive

  • Nous formons l’ensemble du personnel de l’Instruction Publique de la Ville de Liège aux notions de l’école inclusive.     
  • Nous élaborons un plan concret pour la mise en place progressive d’une école réellement inclusive.     
  • Nous respecterons l’obligation légale de satisfaire à toute demande d’aménagements raisonnables dans toutes les écoles de la Ville de Liège en y investissant les moyens humains nécessaires. Nous favorisons les liens entre les équipes éducatives et les équipes des CPMS, nous en renforçons les effectifs au besoin. 
  • Nous rendons l’ensemble des implantations des écoles de la Ville de Liège accessibles aux PMR.

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Une ville moteur d’un développement urbain harmonieux

Habiter en ville est durable. Les citadins laissent une empreinte écologique plus petite, recourent moins à la voiture, utilisent davantage le vélo et les transports en commun pour leurs déplacements quotidiens. Du moins cela pourrait être le cas si les autorités pensaient sur le long terme, développaient toutes ces opportunités et limitaient l’étalement urbain.

Si, au niveau mondial, il y a plus d’habitants dans les villes, cela assure moins d’éparpillement, il reste davantage d’espace ouvert et cela réduit le flux de la circulation. Mais qui crée la ville ? La politique urbaine et l’aménagement du territoire sont une question de choix. Avec qui le développement urbain se fait-il ? Ou sans qui se fait-il ? Au profit de qui ? Qui décide ? Et qui ne décide pas ?

Un. Un schéma de développement communal ambitieux et global

  • Ce schéma doit lutter contre la gentrification (c’est-à-dire chasser les habitants d’un quartier en y attirant les plus hauts revenus) et garantir que la ville soit vivable pour les Liégeois.
  • Un tel schéma pose comme premiers enjeux et en guise de colonne vertébrale solide, le transport en commun gratuit, des zones vertes et des équipements publics en suffisance.
  • Ce schéma constitue le cadre de plans de développement plus petits et de projets de rénovation urbaine, de sorte que la cohésion spatiale, les principes de planification et la qualité restent garantis.
  • Le schéma de développement communal confère une structure et un cadre à ce qui est éphémère, imprévisible et nouveau.
  • Des interventions doivent être prévues à court, moyen et long terme.
  • Il doit rester de l’espace pour la co-création et la participation active des Liégeois.

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Deux. La ville elle-même comme principal acteur du développement territorial

  • La ville mène une politique foncière active. Elle conforte sa position en acquérant systématiquement des terrains elle-même et en devient ainsi l’actrice principale. C’est à la Régie Foncière qu’incombe cette tâche au sein de l’Union pour le Logement que nous souhaitons fonder (cf. chapitre « Une ville où chacun est bien logé »).
  • Développer de nouvelles parties de la ville commence par la mise en place de l’espace communautaire et la connexion aux transports en commun. Investir dans des aménités urbaines attrayantes comme l’infrastructure (transports en commun, pistes cyclables…), la verdure et les services communaux, assure une valeur plus élevée des terrains. Les rentrées qui en découlent reviennent à la ville même et non à des promoteurs privés.
  • La plus-value des projets privés de construction doit retourner à la Ville sous forme d’une taxe sur cette plus-value. Avec cet argent, la Ville peut investir elle-même. Nous devons rejeter le troc entre services à la population (parcs, crèche, marché, salle de sport, services publics…)  et droits de construction. C’est la Ville qui doit avoir une vision qu’elle impose au privé, pas l’inverse. 

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Trois. Principes de planification pour une ville vivable, vivante, diversifiée et cohérente

  • Nous créons des quartiers intégrés. Des quartiers nouvellement développés avec systématiquement toute une diversité de services pour les habitants.
  • Nous voulons de courtes distances de transport pour lesquelles l’accent est mis sur le transport en commun et le vélo.
  • Nous optons pour un développement urbain concentré.
  • Nous voulons une utilisation multiple et large d’espaces et bâtiments communautaires plus vastes.
  • Les entreprises et les commerces ont également une place dans le centre de la ville.
  • Nous ne privatisons plus les terrains publics.
  • Nous utilisons les terrains et immeubles inoccupés ou en projet pour des services à la population.
  • Nous optons pour un choix varié de logements abordables publics dans chaque quartier.
  • Nous assurons toujours de l’espace vert, avec des bancs pour s’asseoir et des équipements de jeux, à 300 mètres maximum de votre logement. Nous organisons le maillage vert et bleu du territoire: des espaces verts et des zones humides, que nous relions entre eux par des chemins cyclo-pédestres.

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Quatre. Créer une ville ensemble. Pas de développement sans participation citoyenne

  • Lors du lancement de nouveaux projets, la Ville doit organiser une véritable participation démocratique et travailler à l’implication des habitants. Contre les pratiques actuelles d’envoyer un toutes-boîtes sans rien faire pour susciter la démocratie.
  • Les autorités politiques doivent respecter l’avis des services compétents.
  • Inverser l’ordre des opérations : d’abord la concertation avec le voisinage, ensuite un projet et un planning.
  • « Bottom-up » : une démocratie qui part des gens (et pas des autorités) est une caractéristique importante de notre développement urbain.

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Une ville qui tient compte des femmes

Nous voulons établir une véritable égalité entre femmes et hommes, sans discrimination. Nous voulons que les femmes soient protégées du sexisme, du harcèlement et des violences. Les femmes ont droit à un accès équitable au marché du travail, sans différence de salaire ou de pension basée sur leur sexe. Nous voulons la suppression de la contrainte des rôles traditionnels, avec plus de temps et de place pour les femmes afin qu’elles s’épanouissent pleinement.
Si la majorité PS-MR fait mine de prendre en main ces inégalités, force est de constater que peu de mesures concrètes ont été prises ces dernières années. Il y a encore de la part du PS et du MR une sous-estimation et un manque d'ambition pour que la moitié de la population ait réellement sa place dans la ville, et y soit en sécurité. Un exemple : lors des différents points que nous avons amenés au conseil communal sur cette question (l’application App-elles, le harcèlement d’une travailleuse du personnel communal…), ce n’est pas Christine Defraigne (échevine de l’égalité Femmes-Hommes) qui nous a répondu sur ces dossiers, mais bien le bourgmestre lui-même. Symptomatique, sans doute, du peu d’importance accordé à cette compétence dans le collège. Il y a pourtant beaucoup à faire.

Supprimer l’inégalité de genre est une question de choix de société dans de multiples aspects de la vie communautaire. La Ville aussi doit faire ces choix. Nous voulons que Liège soit une ville qui tienne compte des femmes. Une ville qui s’attaque efficacement aux inégalités entre les femmes et les hommes.

Un. Investir dans la prévention des violences faites aux femmes

  • Nous misons sur une éducation relationnelle à l'école, adaptée selon l'âge. À partir de l'enseignement secondaire, cela inclut l'éducation sexuelle.
  • Nous développons une culture favorable aux femmes et à l’égalité. Stop au soutien à des projets sexistes. 
  • Nous luttons contre la publicité sexiste et stéréotypée dans le paysage urbain et dans les projets dont la ville est partenaire. 
  • Nous associons les Liégeoises à la résolution des problèmes dans les quartiers, par l’organisation de marches exploratoires. Nous entrons aussi en dialogue régulier avec les associations de terrain, et les impliquons lors des projets urbains pour anticiper les meilleures options pour la sécurité des femmes.
  • Nous travaillons avec le milieu festif liégeois, et leur offrons aide et formation pour protéger les femmes du harcèlement et des violences sexistes. 
  • Nous formons et aidons le personnel enseignant et le personnel de la petite enfance, pour l’éducation à l’égalité filles-garçons dès le plus jeune âge. 
  • Dans les écoles et dans les crèches, nous encourageons les jeux en mixité, et portons une attention à ce que les enfants développent des relations autant avec des filles qu’avec des garçons. 

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Deux. Prendre soin des femmes victimes de violences ou de sexisme

  • La concertation avec les associations de terrains doit devenir la règle. Trop souvent, les associations ne sont pas considérées alors qu’elles possèdent une grande expertise dans ce domaine.
  • Nous soutenons le Centre de prise en charge des violences sexuelles en aidant à développer une antenne au centre-ville et en veillant à organiser la collaboration avec les associations de terrain. Nous voulons également faire mieux connaître ce centre auprès du public en sensibilisant sur le terrain, notamment les étudiantes à l’Université et dans les hautes écoles. 
  • Nous développons toutes les opportunités que présente une application pour repérer et aider les victimes de violences, comme celle dont s’est dotée la Ville (App-elles) suite à notre proposition. 
  • Nous voulons des commissariats de police dans les quartiers, accessibles 24h/24 et sans rendez-vous. 
  • Nous formons le personnel policier à l’accueil des victimes de violences sexistes et aux violences intrafamiliales.
  • Dans son approche, la Ville doit aussi tenir compte du travail à effectuer envers les agresseurs (collaboration avec Praxis p.ex.). 
  • Nous voulons libérer plus de fonds pour augmenter l’accueil des femmes victimes de violences (refuges). Malgré les fonds donnés par le gouvernement Fédéral (1 million d’euros pour 27 structures), les moyens ne sont clairement pas suffisants.
  • Nous voulons réserver des logements sociaux aux femmes victimes de violences.
  • Nous voulons que la Ville adopte un code de conduite, et qu’elle place dans tous les services communaux une personne de confiance formée pour accompagner les victimes de violences.
  • Nous accordons une aide financière aux ASBL locales qui font un travail de fond avec les femmes. 
  • Nous rendons hommage aux victimes de féminicides, et travaillons dans l’espace public à éradiquer des expressions telles que « crime passionnel » qui tendent à expliquer ou à justifier partiellement ce qui n’est rien de moins que le meurtre d’une femme.

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Trois. L’égalité sur le marché du travail

  • Nous éliminons complètement l’écart salarial dans les entreprises et services de la ville. Nous créons une commission chargée de la surveillance de l’égalité salariale.
  • Nous bannissons des entreprises et services de la Ville le travail à temps partiel obligatoire. En cas de nouveaux postes vacants, il faut d’abord veiller à augmenter le nombre d’heures des travailleuses qui sont déjà en poste et le souhaitent.
  • Nous pratiquons, au niveau de la Ville et de manière proactive, des tests de pratique contre le sexisme.
  • Nous instaurons un mécanisme d’éga-conditionnalité : pas d’argent public pour des structures qui ne sont pas en accord avec la loi et l’égalité salariale.
  • Nous veillerons à ce que le port du foulard ne soit pas un motif de non embauche pour le personnel communal. « Ce qui importe c’est ce qu’il y a dans la tête, pas sur la tête ».
  • La Ville doit soutenir les formations qualifiantes pour les femmes afin de les aider dans leur démarche d’insertion dans le marché du travail.
  • Nous faisons une expérience pilote de réduction collective du temps de travail en testant la semaine des 30 heures (voir chapitre emploi).
  • Nous travaillons à la reconnaissance de la pénibilité du travail des puéricultrices en crèche et travaillons à de meilleures conditions de travail (temps de travail, salaire, personnel en suffisance…).
  • Nous travaillons en interne des structures communales à la déprécarisation des métiers féminisés et organisons la mixité des métiers. 
  • Nous encourageons et développons la possibilité de prendre des congés de paternité.
  • Concernant les parcours d'insertion professionnelle, nous travaillons à la mise en place d’une discrimination positive pour les mères de famille monoparentales.

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Quatre. Pas de discrimination envers les femmes, ni dans l’espace public, ni dans les institutions

  • Nous éclairons les rues sombres et les parcs (par exemple avec des éclairages éco-responsables avec détecteurs de mouvement) de manière à renforcer la sécurité pour les femmes. 
  • Nous investissons dans des toilettes publiques gratuites fixes et durables ; notamment dans les bâtiments publics utilisables, pour y installer des toilettes (musées, bibliothèques…).
  • Nous prévoyons des espaces de soins où changer et nourrir les bébés et nourrissons.
  • Dans les transports publics, en particulier en soirée, nous travaillons à rendre possibles des arrêts à la demande pour que les femmes puissent être déposées le plus près possible de chez elles. 
  • Nous donnons plus de noms de femmes à nos rues et nos places, en particulier de féministes. 
  • Dans les marchés d’urbanisme, la prise en compte du genre dans la production d’espace public devient un critère obligatoire et éliminatoire. 
  • Nous instaurons une représentation de femmes et d’hommes qui tend à l’égalité, au moyen de quotas, dans les conseils d’administration et les entreprises communales.
  • Nous mettons à disposition des étudiantes des protections menstruelles gratuites dans chaque école du pouvoir organisateur de la Ville de Liège (écoles secondaires et supérieures).

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Cinq. Renforcer la prise en charge des enfants par les services publics

  • Nous élargissons l’offre publique de l’accueil de l’enfance. Plus de crèches publiques accessibles financièrement et plus de personnel dans chaque crèche pour un bon accueil des enfants, ainsi qu’une réserve en cas d’absences ou de manque de puéricultrices.
  • Nous élargissons l’accueil public pendant les congés et en dehors des heures d’école. 
  • Nous envisageons la mise sur pied du projet Bébébus, une halte-accueil itinérante pour les enfants de 1 an à 3 ans avec soutien à la parentalité, dans les quartiers de Liège comme elle est pratiquée à Herstal, Saint-Nicolas et Villers-le-Bouillet.
  • Nous remettons à disposition un service de garde-malade communal pour les enfants de moins de 3 ans.

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Six. Le droit à l’avortement

  • Nous donnons davantage d’aide financière pour les centres de planning familiaux pratiquant l’avortement.
  • Nous créons un fonds de soutien aux femmes en situation financière précaire pour les soutenir financièrement face aux frais d’une telle intervention.
  • Nous faisons mieux connaître les lieux où l’avortement est pratiqué à Liège, ainsi que le processus de demande pour une IVG. De la première prise de contact aux consultations de suivi avec l'aide de professionnels qualifiés, et ce, afin que l'ensemble de la démarche se déroule dans les meilleures conditions possibles (dans le respect des décisions des femmes et sans jugement).
  • Nous voulons faire connaître à un plus grand nombre de femmes la pilule du lendemain (pilule contraceptive d’urgence) gratuite dans les centres de plannings familiaux et l’obtention d’informations sur les autres moyens de contraception (préservatif, implant…). 

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Une ville qui donne sa place à la jeunesse

Beaucoup de responsables politiques parlent des jeunes, mais peu parlent avec les jeunes. Pourtant ils ont des opinions. Ils pensent, agissent et s’engagent au quotidien. Ceux qui disent que la jeunesse aujourd’hui est passive ou désintéressée projettent en réalité leur propre vision sur la jeunesse. Au lieu de leur faire la leçon, il est temps d’écouter les jeunes et de les prendre au sérieux.

Le droit à un emploi stable et à un logement de qualité qui permettent de construire sa vie. L’accès à des transports en commun performants et durables. Une société qui promeut l'égalité et qui lutte contre les discriminations. Une société qui travaille à l’émancipation notamment par la culture et le sport. Tout cela est possible.

Les jeunes sont des experts par excellence à propos des thèmes qui les concernent au premier plan. C’est pourquoi, en leur donnant la parole, on apprend. Pour la première fois dans l’histoire, la jeune génération maîtrise davantage les nouveaux outils technologiques et ce sont les jeunes qui peuvent apprendre aux anciennes générations à les utiliser. Qu’on arrête de parler à la place des jeunes et qu’on leur donne directement la parole, voilà ce qu’il faut faire. Nous devrions prendre ce mot de « place » au sens littéral aussi : les jeunes ont besoin de plus d’espaces verts et d’espaces publics. De la place pour se retrouver entre eux et se défouler. En outre, pour les jeunes, nous voulons réduire les seuils d’accessibilité aux activités sportives, ludiques et culturelles.

Nous voulons faire une priorité d’une véritable politique de la jeunesse qui part du grand potentiel que les jeunes portent en eux : ils sont et font le monde d’aujourd’hui et de demain. Avoir une ville pour les jeunes signifie une ville qui les écoute, qui les inclut et qui leur permet d’évoluer dans un cadre positif.

Un. Garantir l’accès à une culture populaire et émancipatrice

  • Nous encourageons les institutions culturelles locales à adapter davantage leur offre aux jeunes et à offrir des possibilités de s’exprimer aux jeunes artistes. Pour cela, nous soutenons financièrement la culture et mettons des infrastructures à disposition. 
  • Nous souhaitons garantir une accessibilité pour les jeunes Liégeoises et Liégeois à un festival comme les Ardentes en obtenant des tickets moins chers. 
  • Quant à l’éventail des possibilités proposées par les centres culturels de la ville de Liège, nous veillons à encore mieux y intégrer une programmation « jeunesse » de sorte que les jeunes s’y retrouvent et participent activement à la vie culturelle de Liège. Le choix culturel pour les jeunes doit refléter leur part de présence dans la population de la ville.
  • Nous mettons en place un réseau urbain d’expression avec des dizaines de murs d’expression libres à Liège pour faire du graffiti et valoriser l’art urbain.
  • Nous voulons des infrastructures où les jeunes peuvent développer leur créativité artistique, l’écriture, la peinture ou la musique.

 

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Deux. Valoriser et rendre accessible le sport à Liège pour tous et toutes

  • Tout jeune et tout club sportif a droit à une salle de sport, un terrain de sport ou une piscine accessible à proximité. Nous voulons que chaque enfant puisse aller à la piscine au moins une fois par mois avec l’école et un terrain de foot par 2 000 habitants à Liège.
  • Nous voulons encore agrandir et élargir l’offre des chèques sports. 
  • Nous voulons favoriser et soutenir l’offre des clubs de sport qui fournissent un travail inestimable pour l’émancipation des jeunes. 
  • Nous proposons une infrastructure facile d’accès, nous donnons aux associations sportives et de danse suffisamment de moyens de fonctionnement et intervenons dans les coûts d’affiliation à un club de sport ou de danse, comme c’est le cas avec les chèques sport actuellement. 
  • Nous aménageons des espaces fitness publics où les jeunes peuvent venir s’entraîner à peu de frais.
  • Nous développons des piscines en plein air et récupérons nos cours d’eau. Nous inversons la règle actuelle (« c’est interdit de nager partout où ça n’est pas autorisé ») pour que la baignade soit autorisée partout où elle n’est pas interdite.
  • Nous mettons en place un plan d’action ambitieux contre le racisme dans le sport ensemble avec les clubs et les associations actives sur le sujet.
  • Nous voulons encourager les pratiques féminines du sport et la mixité dans les clubs sportifs.

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Trois. Une ville qui défend un travail stable et un logement abordable pour les jeunes

  • Nous augmentons l’offre de kots de qualité à prix abordable en construisant et rénovant des kots publics. 
  • Nous stoppons l’explosion des prix sur le marché locatif en limitant les loyers selon des critères objectifs tels que la qualité du logement, l'isolation, l'emplacement et le nombre de pièces.
  • Nous devons, en tant que Ville, dénoncer et demander l'annulation de la limitation du droit aux allocations de chômage (allocations d’insertion) pour les jeunes décidée par les gouvernements Di Rupo et Michel.
  • Nous devons élargir l’offre communale pour les « articles 27 ».
  • Nous devons soutenir par tous les moyens une offre accessible à la jeunesse en ce qui concerne les événements publics liégeois.

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Quatre. Une ville festive et safe

  • Nous travaillons avec les collectifs de nuit pour établir une politique de Safe Zone systématique dans tous les événements festifs publics ainsi que lors des festivals, les fêtes étudiantes et dans le Carré. 
  • Nous travaillons pour des lieux de fêtes sans discriminations et qui permettent à tous et toutes de profiter de la Cité ardente pendant la nuit. 
  • Dans tous les quartiers, nous prévoyons des salles de fêtes gérées par la Ville sous la devise : accessibles financièrement et géographiquement.
  • Nous garantissons un éclairage de nuit dans les rues de Liège.
  • Nous voulons introduire un concept de charte de la Ville pour des lieux de fêtes anti discriminations. 
  • Nous voulons une offre de bus de nuit (type noctambus) pour les jeunes. 
  • Nous prenons et stimulons des initiatives afin de rassembler les jeunes par-delà toutes leurs différences : événements de quartier, festivals…

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Cinq. La parole aux jeunes 

  • Nous mettons en place un Conseil communal de la jeunesse plus participatif et inclusif. Élu par et pour les jeunes, il peut proposer des initiatives au niveau de la ville. Contrairement à l’ancien Conseil consultatif, nous voulons construire un véritable Conseil communal de la jeunesse par et pour les jeunes.
  • Nous obligeons le Conseil Communal à consulter le Conseil communal de la jeunesse pour chaque décision qui concerne les jeunes, de l’organisation des maisons de jeunes aux décisions en matière d’enseignement communal.
  • Nous organisons une enquête annuelle auprès des jeunes pour nous informer de leurs besoins. Une attention particulière est accordée à la participation des jeunes moins favorisés.
  • Nous impliquons activement les jeunes dans la politique et élevons le nombre de participations via des enquêtes et consultations en ligne. 
  • Nous instaurons notamment des émissions régulières en ligne où les responsables politiques doivent venir rendre des comptes et peuvent être interpellés par les jeunes.
  • À l’école, les jeunes doivent pouvoir être impliqués dans l’élaboration des règlements.
  • Nous aménageons l’espace public de façon à ce que les jeunes s’y sentent chez eux, avec des terrains de foot, de basket, des skateparks, des bancs, des sanitaires et des fontaines d’eau potable.

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Six. Travailler avec les jeunes afin qu’ils s’épanouissent à Liège

  • Dans chaque quartier, il est nécessaire d’installer une forte antenne permanente de travail professionnel avec les jeunes. Nous investissons dans des postes de professionnels et de bénévoles aguerris afin d’optimiser l’offre et lancer de nouvelles initiatives.
  • Les mouvements de jeunes cherchent des bénévoles et les encadrent. C’est à la Ville qu’il incombe de soutenir les mouvements de jeunes. Grâce à ce soutien, nous faisons disparaître les listes d’attente pour l’inscription des enfants et des jeunes au sein d’un mouvement de jeunesse.
  • Nous consacrons une attention particulière à la formation de bénévoles issus d’un contexte de migration, et ce, afin d’accroître la diversité du travail avec les jeunes.
  • Nous voulons renforcer l’exemple des cours de rattrapage et de soutien gratuit que RedFox défend dans les périodes d’examen. Nous voulons un plan systématique pour renforcer les structures de soutien scolaire.
  • Afin de stimuler les rencontres, les échanges et la collaboration entre jeunes de diverses formes d’animation socio-éducative, nous organisons et soutenons des événements communautaires annuels.

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Sept. Une infrastructure à la mesure des jeunes et de leurs organisations

  • Nous voulons des maisons de jeunes qui doivent être davantage aidées dans leur approche de proximité avec les jeunes. Les maisons de jeunes doivent être une priorité pour la ville. Il faut une maison de jeunes par quartier avec un vrai projet éducatif. Nous donnons la capacité aux maisons de jeunes de se développer et d’avoir les moyens nécessaires à ce développement. 
  • Nous devons rouvrir la maison de jeunes de Bressoux-Droixhe avec une équipe d’animateurs de confiance. C’est une priorité. 
  • Nous prévoyons davantage de locaux pour les jeunes, allant de classes de devoirs à des locaux pour les mouvements de jeunesse. Un local qu’on peut s’approprier est un point d’ancrage pour une antenne de travail avec les jeunes.
  • Nous ouvrons l’infrastructure des écoles pour remédier aux besoins. Pour ce faire, on investit en animateurs et en concierges.
  • Le secteur de la jeunesse et les associations sportives et de danse peuvent jouer un rôle dans l’organisation de ce nouvel espace public. En organisant des activités dans les bâtiments scolaires, nous pouvons atteindre les jeunes.
  • Nous investissons dans un réseau dense de bibliothèques pour un choix accessible de livres, de revues et de services numériques.
  • Nous ferons en sorte qu’il y ait de la verdure et de l’espace public sur les lieux de rendez-vous des jeunes à Liège. Dans tous les endroits où les jeunes se posent.
  • Nous voulons des « responsables de place » dans toute la ville. Ces responsables de place seront les animateurs des places du quartier. 

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Une ville de solidarité internationale

Liège, berceau de la Meuse, se distingue en tant que ville transfrontalière ouverte sur le monde. Dans notre cité cosmopolite, où cohabitent des gens venant du monde entier, la coopération au développement et la solidarité internationale jouent un rôle primordial. Elles nourrissent une société plus inclusive et solidaire. Nous soutenons fermement l'idée que les autorités communales doivent continuer à investir dans la coopération au développement et soutenir les initiatives des organisations liégeoises actives dans le domaine de la solidarité internationale. À nos yeux, Liège incarne une ville solidaire qui s'engage activement dans une politique locale en faveur de la paix dans le monde, tout en abordant de manière critique notre héritage colonial belge. Une ville qui refuse tout lien avec les régimes d'apartheid et qui témoigne d'un profond respect pour le droit international. C'est une cité qui se veut accueillante, où les citoyens solidaires se rassemblent au sein de nombreuses associations prônant la solidarité internationale. Ce monde en changement impose plus que jamais de devoir ouvrir davantage nos fenêtres sur l’international. 

Un. Une ville active dans la coopération au développement

  • Nous augmentons le budget communal pour la coopération au développement.
  • Nous approfondissons tous les partenariats de la ville avec le Sud en appuyant notamment les ONG ou organisations du 4e pilier actives sur le terrain.
  • Nous soutenons les organisations qui travaillent en faveur de la solidarité internationale et qui sensibilisent et organisent les Liégeois.es autour des thèmes Nord-Sud.
  • Nous veillons à ce que les autorités communales mènent une politique financière éthique dans le souci du développement durable et des droits humains.
  • Nous développons un jumelage de Liège avec la ville cubaine de Santiago de Cuba, ville partenaire de plusieurs projets syndicaux de solidarité internationale à travers le monde.

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Deux. Une ville avec une politique locale de paix

  • Nous voulons qu’en tant que cosignataire du projet Mayors for Peace, Liège adopte un point de vue clair en faveur d’un monde sans armes nucléaires.
  • Nous voulons renforcer les initiatives et actions de solidarité internationales vers les peuples en guerre ou qui font face à des catastrophes partout dans le monde.
  • Nous voulons renforcer toute proposition locale ou nationale pour des initiatives de paix.

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Trois. Décoloniser Liège

  • Nous abordons le débat sur notre passé colonial.
  • Nous ajoutons des panneaux explicatifs aux statues et noms de rue qui glorifient des personnages de la colonisation.
  • Nous ajoutons de nouvelles statues et baptisons des rues et des places publiques de noms tels Semira Adamou, Patrice Lumumba ou Mohammed Abdelkrim el Khattabi.

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Quatre. Soutien à une politique active de paix et de justice en Palestine

  • Nous devons intensifier nos gestes de solidarité envers le peuple palestinien et isoler davantage le gouvernement d’apartheid israélien. 
  • Nous ne collaborons pas avec les entreprises israéliennes qui soutiennent l’occupation militaire, l’apartheid israélien et la colonisation de la Palestine.
  • Nous faisons strictement appliquer les motions du PTB votées à la Ville de Liège pour s’assurer de briser tous les liens avec Israël. 
  • Nous développons le jumelage de Liège avec la ville palestinienne de Ramallah pour promouvoir le soutien face à l’occupant israélien.

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Une ville riche de sa diversité et hospitalière

Liège s’est construite grâce aux différentes immigrations, venues du nord du pays, du sud de l’Europe et puis de Méditerranée. Des personnes d’origines diverses sont venues enrichir notre ville par la suite. La diversité est un atout majeur si nous parvenons à donner à toutes et tous les mêmes droits et les mêmes chances. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le risque d’encourir misère, chômage, formation de bas niveau ou logement de mauvaise qualité ou l’exclusion est de nos jours beaucoup plus grand quand on a une autre couleur de peau ou un nom qui laisse supposer une origine différente. C'est la triste réalité de toute une partie de la population liégeoise. Avec le PTB, nous avons l’intention d’en finir avec la concurrence entre les personnes qui ont des difficultés, en veillant à ce qu’il y ait suffisamment d'offres sociales pour tout le monde, en luttant activement contre le racisme et les discriminations et en impliquant au maximum les différentes communautés. Nous réservons un accueil digne et humain aux réfugiés qui fuient les guerres, la pauvreté ou les catastrophes naturelles au péril de leur vie. Liège est et doit rester une ville hospitalière.

Un. Une ville ouverte où tout le monde compte

  • Nous veillons à ce que l’encadrement social de la Ville soit suffisant pour qu’on n’organise pas de concurrence entre les personnes qui sont en difficulté.
  • Dans les quartiers, nous investissons dans des lieux de rencontre interculturels, les comités de quartier et les maisons de la solidarité.
  • Le personnel des services communaux, de la police, du CPAS et de l’enseignement de la Ville reflète la diversité de la ville.
  • Nous mettons sur pied un « Plan Diversité » pour la gestion des ressources humaines de la Ville, de la police et du CPAS pour promouvoir par la formation une politique d’intégration et d’ouverture à la diversité.
  • Nous créons un service communal de médiation interculturelle pour appuyer l’ensemble des services communaux.
  • Nous développons des projets pour répondre de façon drastique au décrochage scolaire des jeunes issus de l’immigration et des jeunes provenant de familles financièrement fragiles. Nous renforçons la remédiation scolaire, les cours de français et de FLE.
  • Nous développons l’initiative de Borgerhout de « référents jeunes » dans toute la ville, où des jeunes du quartier reçoivent une formation et deviennent responsables de la bonne cohabitation sur leur propre terrain. Ainsi, les conflits diminuent et les jeunes se sentent respectés.
  • Nous impliquons des non-Belges dans la politique liégeoise. Grâce à des campagnes de soutien et d’information, nous veillons à ce qu’ils fassent usage de leur droit de vote à la commune.

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Deux. Une ville où le racisme n’a aucune chance

  • Nous mettons sur pied un plan d’action contre le racisme. Avec des objectifs concrets et une évaluation annuelle.
  • Nous ne tolérons aucun racisme ni aucune discrimination au sein de la police ou dans les autres services communaux.
  • Nous renforçons le Cripel, le Centre Régional pour l’Intégration des Personnes Etrangères ou d’origine étrangère de Liège. Au sein du Cripel, nous initions un service de l’égalité avec la mission de prévenir et de débusquer les discriminations et de s’y attaquer.
  • Nous proposons que dans chaque école secondaire et supérieure de la Ville de Liège, et en coordination avec les équipes pédagogiques, une personne de confiance pour les élèves soit désignée, ainsi qu’une procédure claire en cas d’acte raciste ou discriminatoire. 
  • Nous installons dans chaque mairie de quartier des points de contact largement accessibles contre le racisme et la discrimination.
  • Nous introduisons des testings pour traquer la discrimination, particulièrement sur le marché du logement et de l’emploi.
  • Nous renforçons la présence de Liège au sein d’ECCAR, la Coalition européenne des villes contre le racisme. Les Nations Unies ont mis sur pied ce réseau pour que les villes échangent leurs expériences dans la lutte contre le racisme.

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Trois. Impliquer activement les communautés

  • Nous réinstaurons un Conseil Communal Consultatif des Immigrés, ouvert à toutes les composantes de l’immigration, pour que chacune d’entre elles puisse s’exprimer. Ce conseil peut ainsi être un espace où l’interculturalité pourra prendre source.
  • Nous soutenons le réseau d’acteurs en FLE (cours de Français Langue Étrangère) en accroissant l’offre de formation, afin de réduire l’écart entre l’offre et la demande.
  • Nous organisons un grand événement annuel interculturel fédérateur dans le cadre de « Mars Diversité », à définir avec le Conseil Consultatif Communal de l’Immigration.
  • Nous défendons une politique interculturelle active, avec, dans l’espace public, un endroit prévu destiné aux différentes fêtes et traditions culturelles.
  • Nous impliquons aussi dans la ville les « bâtisseurs de ponts ». Il s’agit de ces gens qui s’engagent quotidiennement pour promouvoir la cohabitation des communautés. Ils connaissent les sensibilités de la ville et désirent que toute la société dans son ensemble aille de l’avant. Ils sont intégrés à un service communal de médiation interculturelle.

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Quatre. Une ville hospitalière pour un accueil humain des réfugiés

  • Nous prévoyons une offre de logement adéquate aux personnes reconnues réfugiées.
  • Nous soutenons les associations de migrants et de solidarité avec les migrants. Le PTB soutient l’initiative Liège Ville hospitalière, ainsi que la carte ardente pour tous les citoyens vivant sur son territoire.
  • Nous soutenons le développement d’un réseau de parrainage des réfugiés, en particulier pour les Mineurs d’âge Étrangers Non Accompagnés (MENA).
  • Nous nous engageons à ce que la police locale liégeoise ne fasse pas de perquisitions chez les citoyens qui hébergent des sans-papiers.
  • Nous nous engageons à faciliter l’accès à l’aide médicale urgente et à élargir cette aide en proposant plus de soins et en simplifiant les démarches administratives.

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Une ville arc-en-ciel

D'où que vous veniez, qui que vous aimiez ou qui que vous soyez, vous êtes les bienvenus dans la société diversifiée qui fait la richesse de notre ville. La commune a un important rôle à jouer pour accueillir et inclure l’ensemble de ses citoyen.ne.s de manière égalitaire et digne. Notre ville dispose aussi d'un réseau d'organisations LGBTQIA+ qui défendent l'égalité des droits et sensibilisent à l’acceptation de toutes et tous. Il faut les soutenir, s’en inspirer et garantir que leurs actions et recommandations soient appliquées par les politiques communales. Pour changer les mentalités et permettre l’épanouissement de chacun, quelle que soit son identité, il faut agir dès le plus jeune âge : les écoles communales doivent jouer un rôle pionnier pour sensibiliser aux questions LGBTQIA+. Si les politiques de prévention et de sensibilisation sont les priorités, il faut aussi s’attaquer frontalement à toute forme de discrimination et aux violences homophobes qui n’ont aucune place dans notre ville. 

Un. Une administration et des services de proximité qui accueillent et sensibilisen

  • Nous formons et sensibilisons le personnel communal pour pouvoir accueillir dignement les personnes dans toute la diversité de leurs identités sexuelles et de genre. Une attention particulière doit être portée aux services de police pour que les victimes soient accueillies dignement et soutenues. Cela vaut aussi dans les maisons médicales sur le territoire de la ville. 
  • Le personnel communal administratif et d’accueil doit être formé à la nouvelle législation, notamment celle concernant les personnes transgenres. 
  • Les démarches et les formulaires sont rendus inclusifs.
  • La communication de la commune inclut tous les publics, qu’il s’agisse des courriers écrits, mais aussi des affiches ou des images utilisées.
  • La Ville de Liège doit utiliser les ressources et campagnes du monde associatif pour sensibiliser plus largement la population. Elle promeut l’acceptation de la diversité dans l’espace public. 
  • Grâce à une politique de recrutement volontariste, le personnel communal reflète la diversité de la population, à tous les niveaux de responsabilité.
  • La commune doit accueillir les jeunes LGBTQIA+ qui ont été mis à la porte de leur maison familiale. Elle soutient et renforce le travail des refuges pour jeunes LGBTQIA+ (avec soutien social, éducatif, psychologique, etc.) et garantit à ces jeunes l’aide du CPAS au besoin.
  • La commune met en place une « initiative locale d’accueil » (ILA) pour les réfugié.e.s qui soit adaptée au public LGBTQIA+ (sécurité, soutien, accompagnement, bien-être et information adéquate).
  • Nous avons besoin d’un service communal spécialement dédié à l’égalité et la diversité.

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Deux. Une commune qui soutient de manière structurelle les experts du monde associatif

  • Nous soutenons le monde associatif et militant dans sa diversité car c’est là que se trouvent les experts de terrain. Leurs actions doivent être soutenues avec des aides structurelles, suite à une décision prise par un organe indépendant et transparent. Donc pas avec des subsides à court terme qui limitent les résultats, empêchent le travail de fond, et ne garantissent pas l’autonomie.
  • La commune centralise l’information, soutient les initiatives du monde associatif et en assure la promotion. Elle permet aux différents acteurs et actrices du monde associatif d’être en contact et d’entamer une réelle coopération, plutôt que de les mettre en concurrence les uns avec les autres. Il faut rompre avec l’austérité qui exacerbe la concurrence (pour les subsides) et fait peser une menace constante sur le travail associatif.
  • La Ville fait appel aux experts de terrain pour ses propres projets. Elle doit travailler en partenariat tout en garantissant leur indépendance intellectuelle et politique.

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Trois. Des écoles communales à la pointe pour éduquer à la diversité

  • La Ville aide les écoles liégeoises à mettre en place les animations obligatoires d'éducation à la vie relationnelle et affective, adaptées selon l'âge des enfants. L'école doit être le lieu privilégié pour éduquer à la compréhension et au respect des diverses identités de genre et lutter, entre autres, contre l’homophobie, la transphobie, le harcèlement scolaire et le suicide chez les jeunes LGBTQIA+ .
  • Les cours doivent être inclusifs et actualisés pour mieux refléter la réalité de la société et de la nature. Qu’il s’agisse des exemples donnés ou des énoncés d’exercices, mais aussi du contenu des cours scientifiques (ceux de biologie notamment).
  • Les écoles de la Ville éduquent également aux dangers du rainbow-washing: technique de communication d’une entité politique ou entrepreneuriale fondée sur la promotion de l’homosexualité pour essayer de modifier son image sans réelle volonté de changer le fond de sa pensée ou de ses actes.
  • Nous faisons de la Ville de Liège une pionnière dans la création de « cercles d’élèves » qui s’activent et s’organisent autour des thématiques LGBTQIA+ (comme cela se fait déjà dans des écoles en Flandre et aux États-Unis avec les « Gay-Straight Alliances »).
  • Nous mettons en place pour le réseau d’enseignement communal un coordinateur spécial pour les thématiques LGBTQIA+ afin de pouvoir aider à la concrétisation d’un véritable plan d’action.

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Quatre. Une commune qui lutte activement contre les discriminations

  • Nous assurons l’accueil, la prise en charge et le soutien (psychologique, si nécessaire) des victimes d’agression, de discrimination ou d’intimidation. D’autre part, la commune encourage le public LGBTQIA+ à porter plainte s’il le souhaite ou faire un signalement auprès d’Unia.
  • Nous faisons en sorte que les victimes puissent porter plainte facilement, via les antennes de quartiers, les agents de quartier, les stewards ou les commissariats locaux, dans les meilleures conditions possibles. Une attention particulière est portée à l’accueil par la police. Nous soutenons la cellule anti-discrimination de la police de Liège dans son travail.
  • La dimension des discriminations à l’encontre des LGBTQIA+ fait partie intégrante de la politique communale de « testing anti-discrimination ».
  • Les agents de quartiers, les stewards et les éducateurs de rue interviennent en cas de discrimination, d’insulte ou d’intimidation dans l’espace public, pour sensibiliser mais aussi informer sur les sanctions auxquelles les auteurs s’exposent. 

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Cinq. Des services de soin proactifs et adaptés

  • La commune soutient activement les centres de dépistage rapide du VIH et d’autres infections (via les associations de terrain spécialisées ou des maisons médicales). Elle indique la liste de ces centres sur son site Web.
  • Le service prévention de la commune participe activement aux campagnes d’information, de sensibilisation et de dépistage autour des infections touchant plus fortement les personnes LGBTQIA+.
  • La spécificité des seniors LGBTQIA+ doit être prise en compte, au niveau de l’accompagnement médico-social, des soins à domicile mais aussi des soins en maisons de repos.

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Une ville saine

Aucun secteur ne s’appuie autant sur le travail humain que le secteur des soins de santé. Nous avons vu pendant la crise du COVID à quel point ce secteur était sous-financé et, pourtant, si vital. Jour après jour, des milliers de travailleurs et de travailleuses ont fourni (et fournissent toujours) un effort extraordinaire pour aider des personnes malades. Les travailleuses et les travailleurs de ce secteur ont besoin et ont le droit à des conditions de travail saines, pour eux et pour leurs patient.e.s.

De plus, l’accessibilité aux soins de santé est un droit fondamental. Pourtant, de plus en plus de personnes sont obligées de postposer leur visite chez le médecin pour des raisons financières. Les listes d’attente sont souvent longues et les services dans les hôpitaux de proximité diminués. Nous voulons plus d’ambition pour Liège. Nous stimulons les centres de santé de proximité et nous investissons dans des hôpitaux accessibles, ainsi que dans les soins de santé mentale.

Un. Sans argent chez mon généraliste, dans chaque quartier de la ville

  • Nous optons pour l’extension des centres de santé de quartier : des maisons médicales au forfait où on peut aller chez son médecin traitant sans argent, comme à Médecine pour le Peuple, par exemple. Pour ces prochaines élections communales, nous voulons que 20% des Liégeois.es soient inscrits dans une maison médicale de ce genre.

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Deux. Des hôpitaux accessibles et de bonne qualité

  • Aujourd’hui, il devient de plus en plus dur de se faire soigner. D’un côté, les longues files d’attentes pour obtenir un rdv chez un spécialiste, de l’autre, la crainte de recevoir une facture salée à la sortie de sa consultation ou de son séjour à l’hôpital.
  • Pour tous les médecins des hôpitaux qui dépendent du public, nous annulons les suppléments d’honoraires (supplément qui s'ajoute au montant des honoraires facturés par le médecin, à charge du patient). Au sein du CHR, nous voulons que les spécialistes s’en tiennent aux tarifs convenus avec les mutuelles.
  • Nous limitons les montants importants pour les patients grâce au régime du tiers payant. Les médecins facturent directement l'intervention à la mutualité du patient, afin que celui-ci n’ait plus à avancer de l'argent pour des examens médicaux onéreux.
  • Pour offrir des soins de qualité et accessibles à l’ensemble de la population, il faut du personnel en suffisance. Les soins, c’est du travail humain et pas à la chaîne. Nous investissons donc en premier lieu dans le personnel soignant. Nous veillons au respect des normes d’encadrement et maintenons tous les emplois (y compris remplacement des malades et des départs à la pension). Nous coupons dans le sommet salarial chez les directeurs généraux ou autres fonctions de direction. C’est une question de redistribution des moyens à une période où la direction impose des économies.
  • Nous veillons à ce que le regroupement CHU-CHR n’entraîne pas la suppression de services de proximité, n’impacte pas l’accessibilité financière aux soins ni n’augmente la charge de travail du personnel, déjà durement éprouvé par l’austérité sur les soins et le COVID.
  • Nous dressons un plan d’implantation des soins pour les différents campus afin que chaque hôpital de base reste accessible pour chaque Liégeois. La concentration au Mont Legia du CHC ne peut aller de pair avec une diminution de l’accès aux soins dans les quartiers.
  • Lors de potentielles fusions entre hôpitaux, nous faisons prévaloir les meilleurs accords sociaux pour l’ensemble des hôpitaux. Nous ne voulons pas que, lors de fusions, des acquis soient abolis, ni pour les patients ni pour le personnel.

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Trois. Priorité à notre santé mentale

  • Nous visons la suppression des listes d’attente pour une psychothérapie payable, afin que les patients aient accès à un suivi le plus rapidement possible.
  • Nous investissons dans les centres de santé mentale. Dans ces centres, le prix des consultations est déterminé en fonction des revenus du patient.
  • Nous cherchons à baisser au maximum le seuil d’accès aux psychologues, en termes financiers et en termes d’accessibilité. Par exemple, dans différents centres (plannings familiaux, maisons médicales, C.P.M.S...) et dans des organisations comme le CPAS, où les psychologues font aussi de la prévention. Il est important d’avoir des professionnels de la santé mentale dans différents lieux, mais aussi au plus près de gens, sur le terrain, à qui on ne doit pas forcément faire appel seulement lorsque la situation devient urgente.
  • Nous voulons une campagne de sensibilisation sur la santé mentale au niveau de la ville, afin de briser le tabou et de faire connaître le projet.
  • Les patients qui n’ont pas (ou peu) de moyens financiers, doivent aussi pouvoir consulter gratuitement. 
  • Nous accordons également une attention particulière aux groupes cibles vulnérables, par exemple en impliquant des experts ou des figures de liaison.

 

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Quatre. Un plan dentaire pour Liège

  • Nous demandons à la Ville de faire une cartographie des listes d’attente grandissantes chez les dentistes. Nous mettons à disposition l’information à qui on peut s’adresser.
  • Dans les hôpitaux du CHR, nous organisons une offre de contrôle dentaire annuel par des dentistes conventionnés qui se tiennent au tarif mutualiste.

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Cinq. Que personne ne soit oublié

  • Pour les personnes en situation précaire, nous voulons des soins avant même la première ligne, proposés par des services comme Médecins du Monde qui travaillent en « ligne 0,5 ». Ils sont là pour offrir un accès aux soins aux personnes qui n’en trouvent pas par nos canaux habituels.
  • Les gens sans assurance maladie-invalidité ont également droit à des soins de qualité. Nous voulons que tant les patients que les médecins puissent plus facilement travailler avec « l’aide médicale urgente », une procédure qui semble à l’heure actuelle bien trop fastidieuse. Nous veillons à ce qu’ils soient repris par un médecin traitant fixe dans un plan de répartition qui doit garantir que l’afflux de ces patients soit largement réparti parmi les médecins. 
  • Chez ceux qui sont en difficulté, les problèmes de santé sont bien souvent plus larges que strictement médicaux. Pour cette raison, nous optons pour un réseau de pointe de santé sociale.
  • Nous soutenons activement le travail des infirmières de rues à Liège, et collaborons avec ce réseau pour éradiquer la pauvreté et le sans-abrisme dans notre ville.

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Six. Lutter contre la toxicomanie

  • Des salles de consommation avec du matériel sécurisé et un encadrement professionnel, pour lutter contre la consommation de rue et la transmission de virus.
  • Des moyens pour plus de centres pluridisciplinaires, d’accompagnement des toxicomanes et de soutien aux familles.

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Une ville de culture

Liège foisonne de créativité artistique. Que ce soit en rue, en salle, en musique, en peinture, en théâtre de tous temps, bénévoles ou professionnels, la Cité ardente regorge de talents et de richesses artistiques. Nous aspirons à une politique qui rende les loisirs, le sport et la culture populaires dans le vrai sens du terme : accessibles à tous, et avec la participation de tous. L’art, la culture et les loisirs permettent l’épanouissement des enfants, des jeunes et des adultes et élargissent leur réseau social. La culture ne doit pas être un marché, il faut trouver un sain équilibre entre, d’une part, l’événementiel et, d’autre part, une offre culturelle à la portée de tous les habitants de la ville. Nous soulignons l’importance de l’art dans les musées, théâtres et salles de concert. Nous voulons aussi le faire entrer dans les écoles, les établissements de soin, les quartiers, les rues et les espaces publics. Nous voulons également favoriser une culture démocratique et à dimension humaine où chacun, peu importe son origine, peut vivre et exprimer sa propre culture. Nous prenons parti pour une culture populaire et progressiste. Une culture qui encourage l’esprit critique, la solidarité, l’entraide et qui interroge le présent. 

Pour cela, il faut donner des moyens de vivre décents à nos artistes afin qu’ils ne dépendent pas uniquement du bon vouloir du « marché » pour savoir si oui ou non une œuvre a le droit d’exister. Il faut aussi des espaces pour pouvoir s’exprimer. Qu’est ce qu’une société qui n’octroie comme seul « statut » à ses artistes que celui d’être reconnu comme chômeurs ? Un « statut » de plus en plus mis sous pression par de multiples contrôles afin d’en chasser les artistes. Or, pour créer, il faut du temps, de l’espace, de la liberté. Les pouvoirs publics en général, liégeois en particulier, doivent jouer un rôle plus important pour garantir ces conditions. 

Un. Un meilleur accès à la culture

  • Nous investissons davantage dans la culture et l’art à dimension humaine : accessibles et abordables. 
  • Nous rendons les musées liégeois accessibles gratuitement. S’ils peuvent le faire à Londres, nous le pouvons aussi.
  • Nous élargissons l’offre et abaissons les prix autant que possible dans le volet social de l’offre culturelle, par exemple l’article 27 pour tous les allocataires sociaux et petits revenus.
  • Nous diversifions la programmation de nos centres culturels pour qu’ils s’adressent à toutes les couches de la société. Nous engageons des programmateurs venant de différents horizons pour que tous les habitants de la ville bénéficient d’une offre culturelle riche et dans laquelle ils peuvent se reconnaître. 
  • Nous enseignons l’art et la culture dans nos écoles, pas seulement dans le cadre d’excursions, d'activités extra-scolaires, mais comme une partie intégrante du programme en accordant une attention particulière à la diversité culturelle. Nous intégrons toutes les disciplines artistiques dans cette offre avec des enseignants formés et des cours appropriés. 
  • Nous impliquons les artistes dans les quartiers, en concertation et collaboration avec les habitants, à qui nous permettons l’accès aux pratiques artistiques.

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Deux. Des moyens et espaces suffisants pour les acteurs de l’art et de la culture

  • Nous ne travaillons pas que sur base d’appels à projets, mais faisons aussi confiance aux acteurs culturels pour qu’ils organisent leur fonctionnement à plus long terme. Nous favorisons les contrats programmes avec de véritables moyens financiers et humains.
  • Nous fournissons un accompagnement et une aide administrative aux institutions culturelles qui le souhaitent.
  • Nous voulons des infrastructures dans les quartiers, où les jeunes peuvent développer leur créativité artistique, l’écriture, la peinture ou la musique. 
  • Nous mettons en place un réseau urbain d’expression avec des dizaines de murs d’expression libres à Liège pour faire du graffiti et valoriser l’art urbain.

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Trois. Respect pour les travailleurs de l’art et de la culture

  • Nous investissons dans des postes de concierge, de personnel de cafétéria, d’ouvriers qualifiés, personnel d’entretien, régisseur, costumier… Les pouvoirs publics ont trop économisé sur ces postes ces dernières années. Nous assurons des emplois dignes au lieu de statuts précaires. 
  • Nous favorisons l’insertion professionnelle des jeunes artistes sortant de nos écoles supérieures (ESA), en les engageant dans les institutions culturelles liégeoises (Théâtre de Liège, Orchestre philharmonique, Opéra, Le Boverie, etc).
  • Nous attirons l’attention sur une charge de travail raisonnable pour les travailleurs du secteur de la culture et en assurons le respect.

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Quatre. Respect pour les bénévoles

  • Nous valorisons le statut de bénévole en prévoyant un encadrement, une formation, un soutien suffisant et reconnaissons leur nécessité pour le secteur associatif et culturel.

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Cinq. Un réseau dense de bibliothèques en ville et un accès aux livres numériques

  • Nous garantissons un nombre suffisant de bibliothèques dans tous les quartiers de la ville. Actuellement, il y a 12 bibliothèques communales pour 29 quartiers. La bibliothèque communale d’Angleur n’a toujours pas retrouvé de locaux dignes de ce nom, deux ans après les inondations de l’été 2021. Celle d’Outremeuse a disparu avec les travaux à la piscine. Avec le déménagement de celle des Chiroux à Bavière au B3, il ne reste plus aucune bibliothèque communale au centre-ville.
  • Nous facilitons l’accès aux bibliothèques tant pour les jeunes que pour les personnes handicapées, les personnes âgées, les nouveaux arrivants, à ceux qui sont illettrés ou touchés par la fracture numérique. Nous ouvrons les bibliothèques à des services spécifiques tels que des écrivains publics.
  • Nous investissons dans la diversité culturelle des catalogues de livres. Les moyens actuels doivent servir à garantir une offre plus large. 
  • Nous voulons aussi développer l’accès des Liégeois à une large gamme de livres numériques.

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Six. Davantage de salles de qualité

  • Nous louons les salles de la ville à des tarifs démocratiques, voire gratuitement pour les organisations et les associations culturelles. 
  • Nous ouvrons le patrimoine urbain et les écoles aux organisations, aux artistes et aux expériences. 
  • Nous découvrons des alternatives créatives locales aussi pour les activités de quartier.

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Sept. Pas de salles de complexes de cinéma multisalles supplémentaires

  • Nous ne mettons pas en danger les salles de cinéma présentes au centre-ville. 

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Une ville accueillante pour les enfants

La ville de Liège compte près de 32.000 enfants en dessous de quatorze ans. C’est un peu plus qu'un habitant sur 6. Nous voulons faire de Liège une ville accueillante pour les petits, une ville qui les prend en considération, comme des citoyens à part entière. Les plus jeunes ont des droits sur la ville. Non pas plus tard, en tant qu’adultes, mais maintenant.

Nous voulons une ville où les autorités organisent elles-mêmes un accueil de l’enfance de qualité. Une ville où les petits peuvent tirer parti de l’espace public et de l’infrastructure de façon autonome et en toute sécurité. Une ville avec une offre de loisirs diversifiée, verte et accessible. Dans une ville accueillante pour les enfants, il y a un dialogue constant entre politiques, société civile et les enfants eux-mêmes. La participation des enfants garantit un flux continu d’idées et d’opinions.

Dans une ville qui prend en compte le bien-être des enfants, non seulement les lieux de loisirs sont de qualité, mais également les écoles. Il est essentiel que nos plus jeunes concitoyens grandissent dans un environnement qui leur permet d’apprendre correctement ; des écoles en bon état, des cours de récréation vertes et, surtout, des repas de qualité gratuits.

Un. Renforcer et développer l’accueil public de l’enfance

  • Nous engageons assez de puéricultrices dans les crèches, afin de répondre aux normes ONE d’au moins 1 puéricultrice pour 7 enfants, selon les besoins (l’âge des enfants, leur santé...), ainsi que pour assurer une réserve en cas d’absence ou de manque de puéricultrices.
  • Nous voulons un accueil de l’enfance communal de qualité, avec une bonne infrastructure. Un accueil urbain 2.0 qui montre l’exemple en matière de qualité d’accueil.
  • Le personnel doit être professionnel, avec un emploi stable, statutaire et correctement rémunéré.
  • L'offre des crèches doit s'adapter à la flexibilité accrue (par ailleurs regrettable) demandée par une grande partie du patronat. Il faut élargir les heures d'ouverture des crèches (de 5h à 21h pour 25 % des lits) et offrir également un accueil le samedi.
  • Une halte-garderie par quartier, accessible à tous (par exemple, projet Bébébus).
  • Un service de garde-malade communal pour les enfants de moins de moins de 3 ans
  • Un accueil accessible financièrement à tous, via une meilleure progressivité de la contribution liée aux revenus.

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Deux. Loisirs et espace public

  • La Ville doit prévoir suffisamment d’espaces de jeu, avec de la verdure et des toilettes publiques gratuites, dans tous les quartiers de Liège.
  • Au minimum 3 % d'espaces de jeux en plein air. Dans chaque quartier résidentiel et en fonction de la densité de la population.
  • Nous veillons à offrir aux petits des possibilités vastes et accessibles dans tous les squares de la ville : gratuitement et sans inscription.
  • Nous envisageons le développement d'espaces récréatifs couverts pour l'hiver et soutenir des espaces adaptés aux plus petits (0-3 ans).
  • Étudier les possibilités d'élargir le concept de « La rue aux enfants » à différents quartiers.
  • Nous travaillons à un plan pour verduriser les cours de récréations dans les écoles de la Ville. 
  • Nous développons des loisirs axés sur l'apprentissage de la coopération. La solidarité doit être au centre des relations et non pas la concurrence.

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Trois. Information et participation des enfants

  • Nous développons avec les enfants une communication active en utilisant divers canaux.
  • Nous leur offrons plusieurs possibilités de faire connaître leurs opinions (à l’école et en dehors, via des projets, etc.) et de les relayer aux politiques, de manière régulière et systématique.
  • Nous investissons dans les organisations d’enfants et de jeunes (les maisons de jeunes, par exemple). Celles-ci leur offrent un deuxième chez soi, un environnement sûr pour être eux-mêmes, pour discuter de problèmes ou poser des questions, découvrir de nouvelles choses, faire de la prévention, et entrer pleinement dans le programme « Safer Cities » qui a pour but de lutter contre le harcèlement de rue avec la participation des jeunes hommes et femmes. 
  • Nous faisons des maisons de jeunes des lieux où l’on sonde les jeunes, pour connaître leur opinion et leurs besoins, afin d’y répondre au mieux et les relayer aux politiques, mais également pour les impliquer directement dans des projets
  • Pour tout qui est impliqué dans l’animation socio-éducative des jeunes et l’accueil d’enfants, nous prévoyons une formation continue et un encadrement.
  • La Ville doit s'appuyer sur les jeunes pour assurer l'encadrement socio-éducatif et l'animation des espaces publics et plaines de jeux et leur proposer des formations.
  • Liège doit s’engager à obtenir le label de « Ville amie des enfants » et devenir une ville où l’on réfléchit au bien-être des enfants, où on lutte contre toutes formes de discriminations, où on développe une éducation de qualité, où on prend en compte leur avis et où les plus jeunes ont aussi une place en tant qu’acteurs.

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Quatre. Renforcer et développer l’offre extra-scolaire

  • Nous voulons une offre publique de stages beaucoup plus large pendant les congés scolaires, organisée par la Ville (des stages de sciences, de sport, culture, musique…).
  • Nous maintenons les prix bas pour les familles.
  • L’accès aux bâtiments publics pour les ASBL qui organisent de l’accueil extra-scolaire doit être gratuit.

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Une ville qui inclut le handicap

Une société solidaire et diverse doit ouvrir un champ infini de possibilités. Avec le PTB, nous voulons une société inclusive, qui ne laisse pas seules les personnes porteuses de handicap. Nous devons penser ensemble le monde de demain et le construire de manière à ce que tout le monde ait une place.

Nous ne voulons pas laisser chaque famille seule face à la difficulté que peuvent amener certaines situations. L’inclusion des personnes handicapées dans la société passe par une prise en charge collective et structurelle du handicap. Pour y parvenir, des moyens conséquents sont nécessaires à chaque étape de vie des personnes en situation de handicap. Ces personnes (particulièrement fragilisées) et leurs proches doivent être aidées, guidées et accompagnées tout en respectant leurs demandes et leurs besoins spécifiques. De plus, les personnes en situation de handicap doivent être parties prenantes des décisions qui les concernent. Ce sont elles qui connaissent le mieux leur problématique.

Le handicap est une matière transversale, elle touche tous les aspects de la vie, dès la naissance. Et les difficultés se rencontrent à toutes les grandes étapes de la vie. Pour le PTB, la société doit offrir aux personnes en situation de handicap des solutions à ces problèmes, en partant des réalités et en ayant pour objectif que chaque personne en situation de handicap puisse déployer tout son potentiel.

Enfin, nous devons créer une ville qui lutte contre l’isolement. Des parcs, des bâtiments, des transports, des rues accessibles physiquement, qui facilitent la circulation et la vie sociale. Les travaux du tram qui durent depuis des années rendent la vie difficile à beaucoup de gens. Pour les personnes qui présentent des difficultés à se déplacer déjà en temps normal, cette situation est inhumaine. Nous devons penser à chaque aspect de la ville qui rendrait l’accessibilité difficile pour certaines personnes et la modifier pour que tout le monde puisse circuler librement.

Un. Une éducation inclusive, dès l’entrée en crèche

  • Ouverture d’une crèche inclusive à Liège, à l’instar de la crèche Zarafa de Laeken qui accueille à la fois des enfants sans handicap et des enfants sourds/malentendants. Avec l'objectif à long terme de généraliser cette pratique à toutes les crèches de la commune, en mettant en place la formation nécessaire pour le personnel.
  • Assurer au personnel éducatif - de la crèche au secondaire - une formation adéquate.
  • Création d’une première école inclusive, de la maternelle au secondaire.
  • Mise en place de processus de dépistages systématiques (comme par exemple l'autisme) dès l’entrée en crèche, pour permettre un diagnostic précoce et un accompagnement adéquat au sein et en dehors de la structure éducative.
  • La collaboration des structures éducatives (crèches, écoles...) avec des associations et des services spécialisés pour aider et former le personnel et les parents, si nécessaire
  • Assurer aux enfants en situation de handicap l’accès aux plaines de jeux communales et activités parascolaires, dans la même mesure que les enfants sans handicap et au même prix, grâce à l’engagement de personnel formé supplémentaire.
  • Sessions d’information et d’éducation à la vie affective et sexuelle à destination des jeunes en situation de handicap, de leurs proches et de leurs parents. À adapter à la spécificité du handicap.

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Deux. Le droit à un logement adapté

  • Nous voulons créer des structures publiques d’accueil pour les personnes de grande dépendance.
  • Nous prévoyons dans les logements sociaux et publics un quota de 5% de logements adaptés aux PMR. Nous mettrons en œuvre des projets de rénovation pour arriver à ces quotas.
  • Nous permettons la vie en semi-autonomie dans les logements publics, via des logements, collectifs ou non, avec un service public gratuit d’Aide à la Vie Journalière.
  • Nous permettons, pour ceux qui le souhaitent, le maintien à domicile grâce à des aides médicales, sociales et psychologiques octroyées par la commune.

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