Voici l'interpellation de Céline Fassotte à propos des difficultés psychologiques des élèves de Liège, en vue du conseil communal du 25/01/2021.
L’école, ce n’est pas seulement de la théorie à avaler, ce sont surtout des échanges, du relationnel, de la complicité. Ce que le distanciel sape complètement. Les interventions des spécialistes se multiplient pour alerter sur les conséquences de cette situation sur la santé mentale des jeunes. « La quatrième vague sera celle de la santé mentale », pouvait-on lire la semaine dernière dans la presse.
La situation sanitaire actuelle conduit en effet inévitablement au décrochage et aux pensées noires. Sur le terrain, on voit bien que la motivation des élèves, leur curiosité et leur confiance en eux, en l’avenir, sont profondément malmenées. « Certains élèves tiennent aussi des propos beaucoup plus graves, comme le suicide par exemple » expliquait l’un des jeunes de Waha la semaine dernière. Parce que garder le rythme, ça ne se décrète pas.
Malheureusement, monsieur Stassart, vous ne semblez pas prendre en compte cette réalité. Ceci est d’autant plus inquiétant que le code rouge s’étire dans le temps et que la 3e vague se profile. Cette situation risque donc bien de durer.
L’échevinat doit être proactif pour garantir la santé mentale de nos élèves, en trouvant des solutions concrètes (par exemple: offrir dans les écoles une écoute, des conseils, une prise en charge gratuite par des professionnels...).
Ma question:
- Qu’est-ce que vous comptez mettre en place pour apporter un soutien concret, accessible et gratuit aux élèves de l’enseignement communal pour garantir leur bien-être psychologique?
Céline Fassotte, conseillère communale PTB