
Mobilité : une galère qui n’en finit pas pour les Liégeoises et les Liégeois
Conseil communal du 1er septembre 2025
Le réseau des bus TEC à Liege inquiète, déçoit, exaspère nombre d'usagers. Nina Delaye et Jonathan Mottard, conseillers communaux PTB, interpellent le collège pour demander des solutions urgentes face à la galère des Liègeois. Voici le texte de leur interpellation.
Le sujet est sur toutes les lèvres : aller au travail, à l'école ou à des rendez-vous en transports en commun, c'est le parcours du combattant. Depuis la réorganisation du réseau TEC, l’espoir a fait place à l’exaspération. Les inquiétudes qu’on exprimait en avril sont aujourd’hui un cauchemar quotidien.
Les quartiers hors de l’hyper-centre sont particulièrement touchés. À Angleur par exemple, Hector devait prendre le premier bus de 5h05 pour être à l’heure au boulot. Maintenant, le premier 58 démarre à 5h30 et Hector n’a pas d’alternative. David, lui, avait régulièrement des bus pour rentrer chez lui à Streupas, mais avec la suppression d’une partie de l’itinéraire du 26, son trajet quotidien est nettement plus stressant et aléatoire. Les usagers du quartier ont d'ailleurs affiché clairement leur ras-le-bol.
C’est aussi très dur au Thier-à-Liège, comme pour cette enseignante qui prend le 34, avec une connexion tram catastrophique à Coronmeuse. Un jeune de 1ère secondaire qui découvre son nouvel itinéraire pour aller à l’école s'est retrouvé coincé à Coronmeuse pendant 1h avant de pouvoir avoir enfin un bus pour rentrer chez lui. Alors que l'ancienne ligne 24 les amenait directement Place St Lambert en 20 minutes.
Les usagers liégeois parlent tous les jours de ces changements qui impactent leur vie. Ils les documentent, s’échangent leurs galères, et cherchent des solutions concrètes pour récupérer des lignes et des horaires adaptés à leurs réalités. Le collectif Combali a recueilli une foule de témoignages, en a fait un rapport hyper complet où les citoyens ont exprimé leurs besoins concrets pour chaque ligne de bus, dans chaque quartier. Tout est là. Les problèmes sont déjà clairs. Maintenant, il faut agir. La Ville va-t-elle donner de la visibilité à la pétition citoyenne du collectif ? Allez-vous soutenir les revendications de lignes et d’horaires portées par les citoyens qui peinent à se déplacer ?
Nina Delaye
Jonathan Mottard