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Revalorisons le métier de puéricultrice pour améliorer l'encadrement des enfants dans les crèches communales.

Revalorisons le métier de puéricultrice pour améliorer l'encadrement des enfants dans les crèches communales.

Ce lundi 23 octobre, notre cheffe de groupe au conseil communal de Liège, Sophie Lecron, interpellera l’Echevin de la Petite Enfance, Jean-Pierre Hupkens (PS), pour soutenir les puéricultrices des crèches communales en grève ce vendredi 20 octobre.
Voici son interpellation.

Les puéricultrices et le personnel de la petite enfance manifestaient ce 4 octobre contre le manque de personnel. Un rassemblement syndical en front commun "Sans bras, c'est la cata" a aussi eu lieu ce vendredi 20 octobre à l'Hôtel de Ville de Liège pour demander d'améliorer l’encadrement des enfants et une revalorisation des métiers de la petite enfance. Une pétition a également été lancée et récolte au moment d’écrire ces lignes 4458 signatures. Nos puéricultrices et professionnels de l'accueil de la petite enfance sont en lutte pour des conditions de travail décentes et pour pouvoir accueillir nos petits dans des conditions correctes. Ces travailleuses et travailleurs ont tout le soutien du PTB dans ce combat.

À Liège, on sait que la situation des crèches communales pose aussi beaucoup de questions. Nous avons déjà interpellé plusieurs fois l'année passée concernant le problème des embauches et du non remplacement du personnel en maladie. La bonne nouvelle, c'est que des embauches, mêmes partielles, ont été réalisées et soulagent le travail de nos puéricultrices. Mais beaucoup d'inquiétudes subsistent et la problématique du non remplacement en cas de maladie demeure.

Une puéricultrice témoigne "Pour l'instant, la situation n'est pas trop préoccupante mais c'est parce que tout le monde est là. On sait que s’il y a une malade, elle ne sera pas remplacée, et on sera alors sous pression, même si c’est pour une durée plus longue. C'est ce qui se passe dans d'autres crèches de la ville. C'est une peur quotidienne et quand ça arrive, ça a des conséquences sur l'accueil des enfants, sur nos conditions de travail, mais aussi sur notre vie privée avec des changements d'horaire en dernière minute et toute la difficulté d'organiser sa vie personnelle".

Monsieur l'échevin, pour les crèches de notre réseau communal, où en est la réserve de recrutement ? Comment procédez-vous, en cas de maladie d’un.e membre du personnel, pour pallier à l'absence et ne pas, dans ces moments-là, laisser les équipes en sous-effectif?

Sophie Lecron
conseillère communale PTB