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Le PTB présente trois nouveaux candidats sur les listes fédérales et régionales à Liège

Le PTB présente trois nouveaux candidats sur les listes fédérales et régionales à Liège

Le PTB dévoile trois nouveaux candidats sur ses listes à Liège qui, si les scores se confirment, seront élus le 9 juin prochain. C'est le liégeois Mehdi Salhi, qui occupera la 3eme place aux fédérales. Sur la liste régionale, on découvre à la 3eme place Rachida Ait-alouha, infirmière en maison de repos et déléguée syndicale dans le secteur non-marchand. Et à la 4eme place régionale, ce sera le conseiller communal d'Oupeye Kevin Tihon. Avec ces noms, le PTB fait le choix de la jeunesse et continue de miser sur des candidats issus du monde du travail pour obtenir une rupture avec la politique menée jusqu’à présent par les partis traditionnels.

Mehdi Salhi, 30 ans, a travaillé dans la logistique à l’aéroport de Bierset. Il sera troisième sur la liste fédérale à Liège. Ce jeune qui a grandi dans les quartiers populaires de Liège veut apporter la réalité de cette jeunesse dans le parlement :  «J’ai appris dans les quartiers la solidarité et la diversité de la classe travailleuse. C'est de là que je tire ma force pour lutter contre les inégalités, le racisme et pour une autre société à la hauteur des gens. C'est pour ça que je me présente sur les listes du PTB, car c'est depuis toujours le parti qui est de notre côté. »

La jeunesse, le pouvoir d’achat, la lutte en faveur du peuple palestinien et contre les discriminations sont au coeur de son engagement depuis toujours, lui qui est déjà conseiller communal du PTB à Liège : «Je veux défendre ces jeunes à qui on dit qu'il n’est pas possible d'espérer un autre futur que celui qu'on nous présente plein d'austérité et de désillusions. Je veux défendre mes anciens collègues qui souffrent de payer des factures trop élevées alors qu'ils ont des salaires trop bas. Je veux défendre les causes importantes comme celles des droits du peuple palestinien qui subit l'oppression, comme le PTB l'a fait au conseil communal en obtenant que Liège devienne la première ville de Belgique à rompre ses liens avec l'État d’Israël.»

Rachida Ait-alouha, 46 ans, sera quant à elle sur la troisième place à la région. Cette infirmière qui n’a pas sa langue en poche compte bien bousculer les députés des partis traditionnels : « Je travaille en maison de repos et de soins depuis plus de 20 ans. Depuis une dizaine d’années, je suis aussi déléguée syndicale.  On a été applaudi pendant le COVID mais dans les faits rien n’a changé. J’en veux aux 

gouvernements successifs, qui ont nié les besoins réels et humains du terrain au profit d’une politique toujours plus à droite, qui n’a fait qu’enrichir les poches des géants du secteur au détriment de nos aînés mais aussi des travailleuses et travailleurs du secteur qu’on presse comme des citrons et dont le pouvoir d'achat ne fait que diminuer. Mon combat, que je mène dans la rue avec le syndicat et mes 

collègues depuis de nombreuses années, je veux l’amener dans les salons feutrés du parlement. Il y a urgence et c’est pour cette raison que je me suis engagée sur les listes du PTB.»

Kevin Tihon, 38 ans, sera lui en quatrième position sur la liste régionale. « J’ai travaillé pendant 20 ans comme ouvrier-peintre en bâtiment. Nous, les travailleurs et travailleuses, nous nous cassons le dos au travail pour essayer de joindre les deux bouts et en face il y a les élus des partis traditionnels, y compris de partis qui se disent de gauche, qui gagnent 6000€ par mois et qui viennent nous dire que le montant de la taxe déchets n'est pas un problème. Oui, c'est un problème de payer près de 200€ pour pouvoir sortir ses poubelles. Quand on voit qu'à Bruxelles ils ne payent rien, on constate que c’est bien un choix politique du gouvernement wallon de faire payer les travailleurs. Avec le PTB, nous voulons plus de députés ouvriers pour apporter cette réalité dans le parlement et pour obtenir que les choses changent ». 

Les trois candidats concluent d’une seule voix : « Avec le PTB, nous faisons le choix de rompre avec ces politiques traditionnelles. Au parlement comme dans la rue, dans les quartiers ou sur le lieu de travail, ensemble nous allons imposer le changement.»