Se déplacer dans le chantier géant qu’est Liège depuis des mois est un enfer. En voiture, à vélo, à pied, mais aussi en bus. Trajets déviés ou mal renseignés, des retards trop fréquents qui exaspèrent chauffeurs et usagers car les bus sont bloqués dans les bouchons.
Tout le monde en pâtit, en particulier les travailleurs en retard au boulot et qui risquent des sanctions, mais aussi les élèves qui risquent des retenues pour arrivées tardives répétées, comme on le constate dans diverses écoles liégeoises. « La gestion politique du dossier est catastrophique et le bourgmestre se dit presque impuissant face au consortium. Voilà où nous mènent les partenariats public-privé. Comme on pouvait s’y attendre, l’autorité politique se met à la solde des contraintes du consortium, et ce sont les Liégeois-es qui en sont les premières victimes », explique Antonio Gomez Garcia, conseiller communal PTB. Il interpellera le PS et le MR lors du conseil communal de ce lundi 30 mai.
« En plus, attendre le bus en retard se fait dans des conditions des plus basiques. A plusieurs gros arrêts comme sur les quais ou Pont d’Avroy, il n’y a aucun abribus. Les travailleurs subissent donc la météo. Arriver au travail trempé quand il pleut. Quant aux personnes fragiles, qu’adviendra-t-il d’elles, sans abri ni sièges, lors des inévitables canicules? Et là, c’est bien l’autorité communale qui a la main », poursuit le conseiller.
Nous demandons avec le PTB que la majorité trouve des solutions avec le TEC pour prendre en main les problèmes de retard, mais aussi qu'elle installe en urgence des abribus là où il en manque, pour satisfaire un minimum le confort de tous ces Liégeois déjà bien trop touchés par ces travaux.
