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Le bourgmestre de Liège refuse d'autoriser du soutien scolaire gratuit dans les locaux de la ville

Le bourgmestre de Liège refuse d'autoriser du soutien scolaire gratuit dans les locaux de la ville

Chaque année, RedFox (le mouvement de jeunes du PTB) organise du soutien scolaire gratuit pour les écoliers liégeois : les « Boostdays ». « C’est une question de solidarité. On veut que tous les jeunes qui en ont besoin puissent étudier dans un endroit propice et avoir de l’aide si besoin », explique Florine Baar, présidente de RedFox Liège. Malheureusement, cette année, la Ville de Liège a refusé d’autoriser les boostdays qui devaient avoir lieu dans les locaux d’une école de la ville.

L’esprit des boostdays de RedFox est que tout le monde a le droit de réussir. « On ne veut pas d’échec corona », poursuit Florine Baar. Pour y pallier, le mouvement de jeunes du PTB prévoyait d’organiser trois week-end de soutien scolaire gratuit, qui permettraient aux jeunes d’être dans les meilleures conditions pour terminer l’année.

« Pendant toute cette année scolaire, on a vu les impacts forts de la crise et de l’isolement sur la scolarité et les relations des adolescents. Dans une année comme celle-ci, les jeunes les moins favorisés ont d’autant plus besoin de soutien ! », explique encore Florine Baar. RedFox était d’ailleurs en contact avec une école communale qui avait des locaux disponibles. « La demande d’autorisation a été rentrée en avril auprès de la commune. Et ce n’est que maintenant, trois jours avant le premier week-end de soutien, que la ville nous annonce que nos boostdays ne pourront pas avoir lieu ! »

Pourquoi la ville a-t-elle refusé ? Apparemment parce qu'elle a déjà des partenariats avec d’autres écoles de devoir. « C’est ce qu’on nous a répondu », poursuit Florine Baar, « mais c’est incompréhensible ! Les problèmes scolaires et le décrochage scolaire sont tellement en augmentation que je ne peux pas admettre qu’on se prive d’une initiative efficace, gratuite et solidaire comme celle qu’on propose ».

« Pourquoi interdire notre événement ? Notre incompréhension est d’autant plus grande que notre initiative est gratuite pour les jeunes, contrairement à d’autres qui sont payantes. Et même pour la ville, elle ne coûtera rien ! Que va-t-on annoncer maintenant aux jeunes et à leurs familles ? Que la ville refuse qu’on les aide ? On est vraiment très surpris et écœurés de cette annonce », conclut la présidente du mouvement de jeunes. « Nous demandons au bourgmestre qu’il revienne sur sa décision. »