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Le college liegeois doit garantir l'acces au public des sentiers du bois Naniot

Le college liegeois doit garantir l'acces au public des sentiers du bois Naniot

Une partie du bois entre le Boulevard Léon Philippet et la rue Naniot a été rachetée par un privé, qui tente d'interdire l'accès. Les habitants du quartier s'y opposent et ont lancé une pétition à ce sujet. La cheffe de groupe PTB Sophie Lecron interpellera le conseil communal ce lundi 14/12 avec une proposition pour que la ville puisse garantir l'accès aux sentiers. Voici son interpellation.

Une partie du bois entre le Boulevard Léon Philippet et la rue Naniot a été rachetée par un privé, malgré que la ville ait participé à la vente - qu'elle a perdue pour à peine 1000 euros. Ce privé met désormais tout en œuvre pour que cette parcelle devienne interdite au public.

Cependant, elle est traversée par trois servitudes, des chemins utilisés depuis plus de 30 ans par les habitants du quartier, les promeneurs, joggeurs, enfants des écoles fondamentales toutes proches et leurs enseignants… 

Et les riverains s’inquiètent, à juste titre : l'acheteur a commencé à clôturer le site, et paraît animé d'une ferme intention de bâtir, malgré que le terrain soit administrativement non constructible.

Une pétition demande le maintien en utilisation publique des sentiers qui traversent la parcelle boisée répertoriée au plan cadastral E220r2. L'un d’entre eux relie la rue Naniot à la rue des Neuves Brassines, l'autre la rue Naniot au bd Philippet et est la continuité de la rue Naimette qui longe le terrain d'Athlétisme. Ces chemins figurent clairement sur les plans "Occupation du Sol Ville de Liège" et sont repris dans les Itinéraires pédestres à la découverte des espaces verts « De Cointe à Saint-Léonard », réalisées dans le cadre du Plan Communal de Développement de la Nature.

Lors du dernier conseil, vous disiez vouloir maintenir ce terrain en non constructible, c'est une première étape, mais il faut aller plus loin pour garantir un accès réel au public. 

Il existe un levier juridique qui permettrait de transformer un « vouloir » en acte officiel : la ville peut appliquer le décret du 6 février 2014 sur la servitude publique de passage par un usage trentenaire du public, qui dit que si un passage est utilisé par le public depuis 30 ans, son usage ne peut être bloqué. Cette proposition est simple et sans aucune mise en difficulté financière pour notre commune, c’est pourquoi lors du conseil communal de ce 14 décembre, le PTB demandera à la majorité communale de l’appliquer.

 

Sophie Lecron