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La lutte contre le harcèlement sexuel, une mission d'ordre publique à mettre en place dès l'école primaire

La lutte contre le harcèlement sexuel, une mission d'ordre publique à mettre en place dès l'école primaire

Depuis des semaines, les témoignages de violences sexuelles inondent les réseaux sociaux. Des faits graves commis dans des lieux où les femmes devraient se sentir libres de faire la fête. Léa Tuna, Céline Fassotte et Louise Ferida Defawes, trois conseillères communales du PTB à Liège, réagissent.

« Ces actes dénoncés ont donné lieu à des mobilisations que nous encourageons. Il faut libérer la parole et agir ! », explique Léa Tuna. 

« D’ailleurs, la zone de police de Liège a mis en place un projet pilote contre le harcèlement de rue que nous saluons. Mais nous souhaitons également agir avant les faits, dès le plus jeune âge. »

En 2012, la Fédération Wallonie Bruxelles a voté l’inscription de l’EVRAS (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) dans les missions de l’école. Depuis, les écoles de l’enseignement fondamental et secondaire sont dans l’obligation de prendre des initiatives en matière d’EVRAS. L’un des principaux objectifs étant d’éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

Cependant, des acteurs clés (comme le point d’appui de l’EVRAS à Liège et les centres de planning familial) dénoncent le manque de moyens pour la mise en place de ce décret.

« Dans ce cadre, nous pensons que l’instruction publique pourrait se charger de faire l’état des lieux de l’EVRAS dans ses écoles communales, dans un premier temps, en commençant par l’enseignement fondamental. Prenons comme exemple Bruxelles, où l’ASBL O-YES a travaillé avec des services communaux. Cela a permis de faire un état des lieux de ce qui se fait en terme d’EVRAS et de mettre sur pied des "semaines interactives" à destination d’élèves du secondaire », poursuit Louise Ferida Defawes.

Et Céline Fassote de conclure : « C'est pourquoi nous interpellerons la majorité Ps-MR lors du conseil de ce lundi 29 novembre avec deux questions claires : est-ce que la ville va faire cet état des lieux ? Qu’est-ce que la ville va faire pour aider à l’élaboration des projets d’EVRAS ? »