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Pour le retour d’un service bancaire minimum dans le quartier de Sainte-Marguerite

Pour le retour d’un service bancaire minimum dans le quartier de Sainte-Marguerite

Le quartier Sainte-Marguerite est l’objet d’une rénovation urbaine depuis la fin des années 90 et est considéré comme quartier en difficulté ou ZIP/QI (zone d'intérêt prioritaire-quartier d'initiatives) depuis 1995. Pourtant les opérations de rénovation urbaine qui se succèdent se sont accompagnés d’une certaine désertion des services de proximité dans le quartier. Depuis juin dernier, le quartier ne compte plus aucune distributeur automatique de billets ni aucun service bancaire. Le PTB demande le retour d'un service bancaire minimum dans le quartier.

Les commerçants du quartier – avec souvent de faibles chiffres d’affaire – ne peuvent exercer ce rôle que les banques voudraient leur faire tenir. Ainsi en partant de la position centrale du quartier (carrefour de fontainebleau), il n'y a plus un distributeur à moins de 2 km et autant dire qu’il faut supporter le dénivelé. Vers le haut, le plus proche se trouve à la poste d'Ans au milieu de la rue de l'Yser. Vers le bas, le plus proche est à la place du marché ou à la place Xavier Neujean. Vers la droite, il se trouve rue Saint-Nicolas et vers la gauche rue Sainte-Walburge. Cela prive évidemment les 20.000 habitants d'un service primordial.

Depuis juin dernier, le quartier ne compte plus aucune distributeur automatique de billets ni aucun service bancaire. Les commerçants du quartier – avec souvent de faibles chiffres d’affaire – ne peuvent exercer ce rôle que les banques voudraient leur faire tenir. Ainsi en partant de la position centrale du quartier (carrefour de fontainebleau), il n'y a plus un distributeur à moins de 2 km et autant dire qu’il faut supporter le dénivelé. Vers le haut, le plus proche se trouve à la poste d'Ans au milieu de la rue de l'Yser. Vers le bas, le plus proche est à la place du marché ou à la place Xavier Neujean. Vers la droite, il se trouve rue Saint-Nicolas et vers la gauche rue Sainte-Walburge. Cela prive évidemment les 20.000 habitants d'un service primordial.

En 2007, Bpost annonce la fermeture de son bureau de poste dans le quartier. Grâce à la mobilisation du quartiers, habitants et commerçants, et avec le soutien du PTB, ce bureau est maintenu ouvert jusqu’en 2011. En 2008, Belfius annonce la fermeture de son agence dans le quartier. En 2012, c’est le tour de la BNP-Parisbas (ex Fortis) de fermer son agence. Le quartier se remobilise, demande et obtient l’ouverture d’un distributeur de billet à l’agence Fintro, désormais unique banque du quartier. Et puis cet été, cette dernière banque ferme définitivement ses portes.

Aujourd’hui il devient donc urgent pour les commerçants comme pour les habitants du quartier de retrouver une service bancaire minimum. D’autant que ce quartier se trouve concerné par une grande fracture numérique qui rend encore plus difficile l’accès au service bancaire. Par ailleurs, plusieurs commerces ont fermé dans le quartier et l’absence de distributeur peut mettre en péril d’autres commerces encore.
En Belgique, deux banques aujourd’hui sont encore avec un actionnariat public. Un actionnariat 100 % public dans le cas de Belfius détenu par l’état fédéral et un actionnariat minoritaire dans la banque Bpost avec un partenariat à 50-50 entre BNP-Paribas et Bpost, entreprise à 51 % publique et sous contrat de gestion avec l’état fédéral. Le PTB est d’avis que ces deux banques doivent intervenir pour maintenir l’existence d’un minimum d’agences et de services bancaires.

Sophie Lecron, cheffe de groupe au conseil communal de Liège, interpellera le collège pour qu’il s’emploie avec ces relais publics à trouver une solution. « Nous ne comprenons pas qu’un quartier comme Sainte-Marguerite, un quartier proche de l’hyper-centre, un quartier en rénovation avec des investissements importants de la Ville et des pouvoirs subsidiants, ne puisse de bénéficier ne fusse que d’un seul distributeur automatique de billets. Les commerçants du quartier sont demandeurs d’un tel service comme l’ensemble des habitants de ce quartier populaire de Liège. La Ville doit agir pour préserver les services de proximité dans les quartiers comme elle le fait avec ses propres services (Marie de quartier, antenne CPAS et commissariat). La cohésion sociale et la qualité de vie dans ces quartiers en dépendent. » conclut Sophie Lecron.


Interpellation de Sophie Lecron au conseil communal du 21/10/2019

Depuis cet été, le quartier Sainte-Marguerite et ses 20.000 habitants se retrouvent sans distributeur automatique de billets ni agence bancaire. La Fintro a définitivement fermé ses portes en juin dernier. Et les effets de cette fermeture commencent à se faire sentir. Nombre de commerçants et d’habitants se plaignent de l’absence de ce service de proximité dans leur quartier.
En effet, en partant de la position centrale du quartier (carrefour de fontainebleau), il n'y a plus un distributeur à moins de 2 km. Vers le haut, le plus proche se trouve à la poste d'Ans au milieu de la rue de l'Yser. Vers le bas, le plus proche est à la place du marché ou place Xavier Neujean. Vers la droite, il se trouve rue Saint-Nicolas et vers la gauche rue Sainte-Walburge. Cela prive évidemment les 20.000 habitants d'un service primordial dans ce quartier populaire concerné par une grande fracture numérique.
Alors que ce quartier est en rénovation urbaine depuis de nombreuses années et alors que la Ville et différents pouvoirs subsidiants investissent dans le quartier, il est incompréhensible qu’un tel service disparaisse purement et simplement. Plusieurs commerces ont fermé dans le quartier et cette disparition peut mettre en péril d’autres commerces encore.

En Belgique, 2 banques aujourd’hui sont encore avec un actionnariat public. Un actionnariat 100 % public dans le cas de Belfius détenu par l’état fédéral et un actionnariat minoritaire dans la banque Bpost avec un partenariat à 50-50 entre BNP-Paribas et Bpost, entreprise à 51 % publique et sous contrat de gestion avec l’état fédéral.
Ma question est donc : la Ville de Liège peut-elle solliciter ces 2 banques et les relais des actionnaires publics qui s’y trouvent pour rouvrir une agence et un distributeur dans le quartier ?

Sophie Lecron